LFO
Sheath |
Label :
Warp |
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Hésitant entre tuerie industrielle et frénésie electro-acid, alternant lignes de basse oppressantes et sonorités insolites, cet album flirte sans arrêt avec la limite de saturation. Celle de l'ampli comme celle de la conscience.
Certes, on pourra y dénicher de la poésie mais il faudra utiliser une bonne débroussailleuse pour l'atteindre...
Mark Bell, l'homme de Frequencies, premier succès indiscutable de Warp, celui des beatboxes affutées et des beep factories, le pote de Björk, des Excitations de Depeche Mode, signe une production épurée, brute et définitivement sous-terraine. Une production qui ne fait pas de concessions, a peu d'équivalent, qui n'attend pas les compliments et qui n'a pourtant aucun reproche à se faire.
Impossible, à l'écoute de Sheath, de savoir si LFO se retourne vers la Bell époque des "early 90's" ou s'il pose, encore, les pavés de l'avant-garde.
Et s'il faisait les deux ?
Certes, on pourra y dénicher de la poésie mais il faudra utiliser une bonne débroussailleuse pour l'atteindre...
Mark Bell, l'homme de Frequencies, premier succès indiscutable de Warp, celui des beatboxes affutées et des beep factories, le pote de Björk, des Excitations de Depeche Mode, signe une production épurée, brute et définitivement sous-terraine. Une production qui ne fait pas de concessions, a peu d'équivalent, qui n'attend pas les compliments et qui n'a pourtant aucun reproche à se faire.
Impossible, à l'écoute de Sheath, de savoir si LFO se retourne vers la Bell époque des "early 90's" ou s'il pose, encore, les pavés de l'avant-garde.
Et s'il faisait les deux ?
Excellent ! 18/20 | par X_Bassetian |
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