The Stone Roses
The Complete Stone Roses |
Label :
Silvertone |
||||
Derrière le titre The Complete Stone Roses, il faut plutôt comprendre "The Complete Singles 1985-1990".
Cette compilation reprend en effet tous les 45 Tours sortis par le groupe par ordre chronologique, à l'exception de quelques faces B ("Simone", "Guernica" qui sont en fait la face A, passée à l'envers).
L'histoire débute en 1985 avec "So Young/Tell Me" premier single du groupe jusqu'ici quasiment introuvable.
Deux titres impressionnants produits par Martin Hannett, montrant toute l'efficacité de la formule guitare-basse-batterie avec un Ian Brown au chant, plus arrogant presque braillard, bien différent de celui qu'on lui connaîtra plus tard.
Le mixage est excellent : chaque instrument trouve sa place sans faire d'ombre aux autres, on sent déjà que l'on a affaire à un véritable groupe et non à un nouveau couple de chanteur-parolier/guitariste-compositeur, autrement dit les nouveaux Lenon/MacCartney ou Morrissey/Jonhy Marr que l'Angleterre na toujours pas trouvé ...
Leur deuxième single "Sally Cinnamon", devenu un classique, est de ces chansons à deux accords que l'on entend une fois et que l'on oublie jamais. Parmi ces 2 faces B, on retrouve "Here It Comes" où transpire déjà une rythmique qui caractérise le son de Manchester, qui fera quelques mois plus tard les belles heures des Happy Mondays.
On retrouve ensuite Peter Hook aux commandes du mythique "Elepant Stone" et de sa version inversée "Full Fathom Five" et du petit chef d'œuvre qu'est "The Hardest Thing In The World".
Le son des Stone Roses se dessine peu à peu et la voix de Ian Brown trouve son timbre, sa légèreté et sa décontraction inimitable.
1989 est l'année de sortie du phénoménal album éponyme d'où sont tirés 5 singles ici présents : "Made Of Stone"(sublime), 'She Bangs The Drums", une des meilleures pop song jamais écrites, "I Wanna Be Adored" (envoûtant), "Waterfall" (époustouflant) et "I Am The Resurection" (transcendant).
Le contraste face A/face B devient alors plus flagrant, les face B semblant moins travaillées. On y trouve cependant quelques perles comme "Mersey Paradise" et "Standing Here".
Cette compilations s'achève par le must de ce que l'on appellera le son 'baggy' : "Fools Gold" ou l'une des lignes de basses les plus terribles de l'histoire du rock; "Something Burning" et son chant presque chuchoté, puis "One Love" où la guitare de John Squire nous montre toute son ingénieusité.
En à peine 5 ans, les Stone Roses se sont affirmés comme l'un des groupes les plus emblématiques de la scène anglaise. Et l'on comprend à l'écoute de ces 21 merveilles pourquoi le groupe a reçu un accueil sans précédent, tant au niveau du public que de la critique.
Une référence inégalable.
Cette compilation reprend en effet tous les 45 Tours sortis par le groupe par ordre chronologique, à l'exception de quelques faces B ("Simone", "Guernica" qui sont en fait la face A, passée à l'envers).
L'histoire débute en 1985 avec "So Young/Tell Me" premier single du groupe jusqu'ici quasiment introuvable.
Deux titres impressionnants produits par Martin Hannett, montrant toute l'efficacité de la formule guitare-basse-batterie avec un Ian Brown au chant, plus arrogant presque braillard, bien différent de celui qu'on lui connaîtra plus tard.
Le mixage est excellent : chaque instrument trouve sa place sans faire d'ombre aux autres, on sent déjà que l'on a affaire à un véritable groupe et non à un nouveau couple de chanteur-parolier/guitariste-compositeur, autrement dit les nouveaux Lenon/MacCartney ou Morrissey/Jonhy Marr que l'Angleterre na toujours pas trouvé ...
Leur deuxième single "Sally Cinnamon", devenu un classique, est de ces chansons à deux accords que l'on entend une fois et que l'on oublie jamais. Parmi ces 2 faces B, on retrouve "Here It Comes" où transpire déjà une rythmique qui caractérise le son de Manchester, qui fera quelques mois plus tard les belles heures des Happy Mondays.
On retrouve ensuite Peter Hook aux commandes du mythique "Elepant Stone" et de sa version inversée "Full Fathom Five" et du petit chef d'œuvre qu'est "The Hardest Thing In The World".
Le son des Stone Roses se dessine peu à peu et la voix de Ian Brown trouve son timbre, sa légèreté et sa décontraction inimitable.
1989 est l'année de sortie du phénoménal album éponyme d'où sont tirés 5 singles ici présents : "Made Of Stone"(sublime), 'She Bangs The Drums", une des meilleures pop song jamais écrites, "I Wanna Be Adored" (envoûtant), "Waterfall" (époustouflant) et "I Am The Resurection" (transcendant).
Le contraste face A/face B devient alors plus flagrant, les face B semblant moins travaillées. On y trouve cependant quelques perles comme "Mersey Paradise" et "Standing Here".
Cette compilations s'achève par le must de ce que l'on appellera le son 'baggy' : "Fools Gold" ou l'une des lignes de basses les plus terribles de l'histoire du rock; "Something Burning" et son chant presque chuchoté, puis "One Love" où la guitare de John Squire nous montre toute son ingénieusité.
En à peine 5 ans, les Stone Roses se sont affirmés comme l'un des groupes les plus emblématiques de la scène anglaise. Et l'on comprend à l'écoute de ces 21 merveilles pourquoi le groupe a reçu un accueil sans précédent, tant au niveau du public que de la critique.
Une référence inégalable.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Sonicjulio |
Note du rédacteur :
La première édition contient un deuxième CD avec 2 inédits, dont l'étonnant "I'm Without Shoes".
La première édition contient un deuxième CD avec 2 inédits, dont l'étonnant "I'm Without Shoes".
En ligne
198 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages