Quickspace
The Death Of Quickspace |
Label :
The Kitty Kitty Corp |
||||
Espérons que "The Death Of Quickspace" ne soit qu'un titre, et pas un avertissement ou une prémonition.
Parce que des groupes tels que Quickspace (et des albums comme "The Death Of Quickspace"), on aimerait en voir plus souvent !
"The Lobbalong Song" nous accueille dans la joie et la bonne humeur, tous synthés et guitares dehors, accompagnés d'une dynamique imparable, à la fois groovy et torturée, pour notre plus grand bonheur. Suit "They Shoot Horse Don't They", morceau au groove tendu et inquiétant, basse ronde et efficace couplée à une ambiance curieuse, entre inquiétude et bien-être. "Climbing A Hill" apporte également sa dose de bizarre, avec son ambiance étrange entre sérénité et psychose. 11 minutes plus tard, "Munchers No Munchers" nous réveille avec ses riffs puissants, ses bruits rigolos et sa rythmique efficace, pour finalement atteindre la plénitude avec "Gloriana", à la musique apaisante et aérienne, puis tendue et planante. "The Munchers" nous projette ensuite dans un rêve étrange aux dimensions inconnues, où l'on se sent bien mais un peu perdu. Puis le splendide et apaisant "A Rose" nous en fait voir de toutes les couleurs, tandis que "Lob It", avec son violon poussif et entêtant, nous donne envie de conduire à fond les ballons sur une route déserte un soir d'orage, orage matérialisé par "4"...
Si ce disque est le dernier de Quickspace (prions que non), on pourra dire qu'ils auront clôturer leur carrière en beauté !
Parce que des groupes tels que Quickspace (et des albums comme "The Death Of Quickspace"), on aimerait en voir plus souvent !
"The Lobbalong Song" nous accueille dans la joie et la bonne humeur, tous synthés et guitares dehors, accompagnés d'une dynamique imparable, à la fois groovy et torturée, pour notre plus grand bonheur. Suit "They Shoot Horse Don't They", morceau au groove tendu et inquiétant, basse ronde et efficace couplée à une ambiance curieuse, entre inquiétude et bien-être. "Climbing A Hill" apporte également sa dose de bizarre, avec son ambiance étrange entre sérénité et psychose. 11 minutes plus tard, "Munchers No Munchers" nous réveille avec ses riffs puissants, ses bruits rigolos et sa rythmique efficace, pour finalement atteindre la plénitude avec "Gloriana", à la musique apaisante et aérienne, puis tendue et planante. "The Munchers" nous projette ensuite dans un rêve étrange aux dimensions inconnues, où l'on se sent bien mais un peu perdu. Puis le splendide et apaisant "A Rose" nous en fait voir de toutes les couleurs, tandis que "Lob It", avec son violon poussif et entêtant, nous donne envie de conduire à fond les ballons sur une route déserte un soir d'orage, orage matérialisé par "4"...
Si ce disque est le dernier de Quickspace (prions que non), on pourra dire qu'ils auront clôturer leur carrière en beauté !
Très bon 16/20 | par X_Shape104 |
Posté le 08 décembre 2005 à 02 h 42 |
J'aime bien Quickspace, un groupe 'indé-type' (je me comprends), dont on sent qu'il passe plus de temps à chercher des sons sympas, honnêtes, des mélodies simples mais bien structurées, plutôt qu'à s'enfoncer la tête dans les amplis pour tenter de révolutionner l'univers musical. Quickspace ne pondra jamais de morceau déséquilibré à la Radiohead ("Paranoid Android" par exemple), c'est pas le style de la maison (je viens d'avoir Tom Cullinan sur son portable, il confirme).
Cela ne signifie pas qu'on a affaire à une musique simplette ou sans originalité, loin de là. C'est juste que quand ils trouvent une ligne, un petit riff qui sonne bien, ils développent l'idée sereinement, rajoutent quelques ornements par-ci par-là, font monter la sauce sans grandiloquence jusqu'à aboutir à la chanson 'qui convient'.
Ca donne sur The Death Of Quickspace des morceaux de 30 secondes comme de 11 minutes, au son clair ou franchement distordu (on peut être serein et avoir envie de le gueuler dans le micro), tantôt légers tantôt mélancoliques, bref variés mais formant un ensemble assez cohérent.
Bon, cet album ne va pas bouleverser votre vie de fond en comble, vous faire quitter votre job pour fonder une communauté de bûcherons à l'île de Pâques ou exploiter un ranch en Patagonie, que sais-je. La raison, c'est que tout d'abord il est un peu court : 9 titres, 44 minutes. Ce n'est pas si court que ça, mais 4 titres à eux seuls représentent les deux-tiers de la durée de l'album. Sachant que ces titres sont plutôt du genre 'montée en puissance sur le même thème', une écoute en boucle peut provoquer un certain essoufflement. Et puis il y a quelques moments de faiblesse, "Munchers No Munchers" notamment, qui sonne comme un interlude sauf qu'il dure 3 min 30.
Mais si l'on met cela en balance avec les 3 franches réussites que sont "The Lobbalong Song", "They Shoot Horse Don't They" et "Climbing A Hill", qui, tiens tiens comme c'est étrange, représentent la moitié de la durée de l'album, le résultat est hautement positif.
Certes, on ne bouffe pas chez Maxim's, mais au moins on est sûrs de pas sortir avec la dalle et en se demandant si les moules venaient vraiment du Chili.
Après tout, on peut vivre très bien sans se barrer à perpèt' ...
PS: le titre The Death Of Quickspace annonçait assez clairement la couleur quant à l'avenir du groupe : COUIC ! Apparemment, il y a du phoenix dans l'air puisque le groupe sortirait un nouvel album chez Matador d'ici j'ai la flemme de vérifier mais avant 2010. Espérons que la grippe aviaire ne fasse pas des siennes.
Cela ne signifie pas qu'on a affaire à une musique simplette ou sans originalité, loin de là. C'est juste que quand ils trouvent une ligne, un petit riff qui sonne bien, ils développent l'idée sereinement, rajoutent quelques ornements par-ci par-là, font monter la sauce sans grandiloquence jusqu'à aboutir à la chanson 'qui convient'.
Ca donne sur The Death Of Quickspace des morceaux de 30 secondes comme de 11 minutes, au son clair ou franchement distordu (on peut être serein et avoir envie de le gueuler dans le micro), tantôt légers tantôt mélancoliques, bref variés mais formant un ensemble assez cohérent.
Bon, cet album ne va pas bouleverser votre vie de fond en comble, vous faire quitter votre job pour fonder une communauté de bûcherons à l'île de Pâques ou exploiter un ranch en Patagonie, que sais-je. La raison, c'est que tout d'abord il est un peu court : 9 titres, 44 minutes. Ce n'est pas si court que ça, mais 4 titres à eux seuls représentent les deux-tiers de la durée de l'album. Sachant que ces titres sont plutôt du genre 'montée en puissance sur le même thème', une écoute en boucle peut provoquer un certain essoufflement. Et puis il y a quelques moments de faiblesse, "Munchers No Munchers" notamment, qui sonne comme un interlude sauf qu'il dure 3 min 30.
Mais si l'on met cela en balance avec les 3 franches réussites que sont "The Lobbalong Song", "They Shoot Horse Don't They" et "Climbing A Hill", qui, tiens tiens comme c'est étrange, représentent la moitié de la durée de l'album, le résultat est hautement positif.
Certes, on ne bouffe pas chez Maxim's, mais au moins on est sûrs de pas sortir avec la dalle et en se demandant si les moules venaient vraiment du Chili.
Après tout, on peut vivre très bien sans se barrer à perpèt' ...
PS: le titre The Death Of Quickspace annonçait assez clairement la couleur quant à l'avenir du groupe : COUIC ! Apparemment, il y a du phoenix dans l'air puisque le groupe sortirait un nouvel album chez Matador d'ici j'ai la flemme de vérifier mais avant 2010. Espérons que la grippe aviaire ne fasse pas des siennes.
Très bon 16/20
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