The Halo Benders
The Rebels Not In |
Label :
K |
||||
Quand un disque obtient-il le statut de chef-d'oeuvre, quand devient-il cet objet rare et culte qui finit par si bien représenter une époque qu'il en perd jusqu'à sa temporalité ?
Ma foi, il est difficile de donner une réponse précise à une alchimie aussi complexe, de mettre un nom sur ces mécanismes qui sortent un disque de l'ombre pour l'ériger en traumatisme de toute une génération. Le premier album du Velvet Underground, Daydream Nation de Sonic Youth, In The Flat Field de Bauhaus, bref, autant de différences, autant de points communs à ces oeuvres qui semblent porter en elles, l'aboutissement de tout un pan de la musique.
Rebels Not In fait partie de ce carré restreint. Fruit de deux légendes de la musique indé américaine Calvin Johnson (Go Team, Beat Happening, Dub Narcotic Soundsystem) et Doug Martsch (Treepeople, Built To Spill), l'album dès sa première écoute distille non seulement son incroyable puissance musicale, son intégrité, mais vous prend aussi à la gorge par la beauté lumineuse du chant et de la combinaison de ces deux voix improbables. Rien de révolutionnaire, pas de violon électrique, d'exotisme, de réinvention, de surenchère ou de fioriture qui masqueraient le propos. Les Halo Benders font du rock comme s'ils venaient de l'inventer, réinterprètent ses 50 dernières années de musique en modestes seigneurs. Atteints de cette mélancolie new-yorkaise si chère à Lou Reed, mélancolie symptomatique de cette fin/début de siècle, ils proposent au travers de ces 11 titres un paysage musical qui fait la synthèse de ce que représente la véritable indépendance musicale. Une vrai merveille !
NB: Je ne me réfère à aucun titre en particulier car chacun est parfait , un univers à part entière. Si ce n'est que le premier, "Virginia Real Around The Fountain", est certainement pour moi la plus belle chose jamais écrite depuis le "Vorspiel" du Parsifal de Wagner.
Ma foi, il est difficile de donner une réponse précise à une alchimie aussi complexe, de mettre un nom sur ces mécanismes qui sortent un disque de l'ombre pour l'ériger en traumatisme de toute une génération. Le premier album du Velvet Underground, Daydream Nation de Sonic Youth, In The Flat Field de Bauhaus, bref, autant de différences, autant de points communs à ces oeuvres qui semblent porter en elles, l'aboutissement de tout un pan de la musique.
Rebels Not In fait partie de ce carré restreint. Fruit de deux légendes de la musique indé américaine Calvin Johnson (Go Team, Beat Happening, Dub Narcotic Soundsystem) et Doug Martsch (Treepeople, Built To Spill), l'album dès sa première écoute distille non seulement son incroyable puissance musicale, son intégrité, mais vous prend aussi à la gorge par la beauté lumineuse du chant et de la combinaison de ces deux voix improbables. Rien de révolutionnaire, pas de violon électrique, d'exotisme, de réinvention, de surenchère ou de fioriture qui masqueraient le propos. Les Halo Benders font du rock comme s'ils venaient de l'inventer, réinterprètent ses 50 dernières années de musique en modestes seigneurs. Atteints de cette mélancolie new-yorkaise si chère à Lou Reed, mélancolie symptomatique de cette fin/début de siècle, ils proposent au travers de ces 11 titres un paysage musical qui fait la synthèse de ce que représente la véritable indépendance musicale. Une vrai merveille !
NB: Je ne me réfère à aucun titre en particulier car chacun est parfait , un univers à part entière. Si ce n'est que le premier, "Virginia Real Around The Fountain", est certainement pour moi la plus belle chose jamais écrite depuis le "Vorspiel" du Parsifal de Wagner.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Dar |
En ligne
301 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages