Green River
Dry As A Bone |
Label :
Sub Pop |
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Pour la petite histoire, avec Dry As A Bone, Green River a été le premier groupe à sortir un album (ou plutôt un EP) chez Sub Pop. Le disque Sub Pop 100 était sorti un peu avant mais ce n'était qu'une compilation (dans laquelle néanmoins figurait déjà Green River) et Soundgarden allait bientôt suivre avec leur single "Hunted Down" néanmoins, Green River fut le premier groupe officellement signé.
Dès cet album, le ton Sub Pop est donné. La production est assurée par Jack Endino (alors guitariste de Skin Yard), le son est un peu meilleur que sur Come On Down mais ça reste quand même poisseux. Pour la pochette, une photo de Charles Peterson, "l'œil" de Seattle. Pour le reste, un Green River bravache et ténébreux, toujours tourné vers le punk glauque et la mascarade iguanesque. Les Stooges ne sont pas loin à l'écoute de cet opus. L'ambiance est une fois de plus chaotique et malveillante, Mark Arm se fait menaçant et perver à souhait. Connu surtout pour abriter en son sein deux Mudhoney et deux Pearl Jam, Green River a toutefois un univers propre (façon de parler). Bien sûr on reconnaît la patte de Stone Gossard et bien sûr il est impossible de ne pas penser au Mudhoney de Superfuzz Bigmuff à l'écoute de la voix de Mark Arm, pourtant il ne faut pas espérer trouver là du sous-Pearl Jam ou du sous-Mudhoney. Green River est foncièrement plus malsain et agressif que ces derniers. Sur la version CD de Dry As A Bone figure le morceau "Ain't Nothing To Do" qui illustre à merveille la musique de Green River... un hurlement de dément catapulté par des guitares ultra tendues et ultra agressives. Le remplacant de Turner à la guitare, Bruce Fairweather, est plus enclin aux solos que sont prédécesseur mais pour autant la musique n'en souffre pas et se pare, au contraire, d'une nouvelle dimension.
En bref, ce disque est indispensable à tout ceux qui veulent comprendre pourquoi tant de bons groupes viennent de Seattle. C'est le disque qui a ouvert les portes, et beaucoup d'artistes lui doivent beaucoup tant musicalement qu'historiquement.
Dès cet album, le ton Sub Pop est donné. La production est assurée par Jack Endino (alors guitariste de Skin Yard), le son est un peu meilleur que sur Come On Down mais ça reste quand même poisseux. Pour la pochette, une photo de Charles Peterson, "l'œil" de Seattle. Pour le reste, un Green River bravache et ténébreux, toujours tourné vers le punk glauque et la mascarade iguanesque. Les Stooges ne sont pas loin à l'écoute de cet opus. L'ambiance est une fois de plus chaotique et malveillante, Mark Arm se fait menaçant et perver à souhait. Connu surtout pour abriter en son sein deux Mudhoney et deux Pearl Jam, Green River a toutefois un univers propre (façon de parler). Bien sûr on reconnaît la patte de Stone Gossard et bien sûr il est impossible de ne pas penser au Mudhoney de Superfuzz Bigmuff à l'écoute de la voix de Mark Arm, pourtant il ne faut pas espérer trouver là du sous-Pearl Jam ou du sous-Mudhoney. Green River est foncièrement plus malsain et agressif que ces derniers. Sur la version CD de Dry As A Bone figure le morceau "Ain't Nothing To Do" qui illustre à merveille la musique de Green River... un hurlement de dément catapulté par des guitares ultra tendues et ultra agressives. Le remplacant de Turner à la guitare, Bruce Fairweather, est plus enclin aux solos que sont prédécesseur mais pour autant la musique n'en souffre pas et se pare, au contraire, d'une nouvelle dimension.
En bref, ce disque est indispensable à tout ceux qui veulent comprendre pourquoi tant de bons groupes viennent de Seattle. C'est le disque qui a ouvert les portes, et beaucoup d'artistes lui doivent beaucoup tant musicalement qu'historiquement.
Bon 15/20 | par Max |
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