A Minor Forest
Inindependence |
Label :
Thrill Jockey |
||||
Sorti sur Thrill Jockey Records en 1998, enregistré par Brian Paulson qui a rendu grâce à l'album Spidedland de Slint, cet opus de A Minor Forest est un petit chef-d'œuvre. Plus abouti que le précèdent album Flemish Altruisme, vous aurez droit avec ce disque à 7 morceaux exceptionnels et 53 minutes de bonheur.
Harmoniques brillantes, accords minimalistes et arpèges mélodieux pour le côté post-rock ; et de l'autre, pour le côté noise et dévastateur, d'une énergie déconcertante, les guitares sont poussées à une saturation extrême, pour une dynamique rare et tendue.
Entre Slint pour le côté sombre et mélancolique, et Don Caballero pour l'esprit math rock & noise. Si vous aimez les sensations fortes cet album est pour vous. Un album très réussi qui ne doit pas rester dans l'ombre ... Et s'il y a une phrase pour qualifier ce disque, ce serait : "Après le calme vient la tempête". Mention spéciale pour les morceaux "The Dutch Fist" et "Erik's Budding Romance".
Harmoniques brillantes, accords minimalistes et arpèges mélodieux pour le côté post-rock ; et de l'autre, pour le côté noise et dévastateur, d'une énergie déconcertante, les guitares sont poussées à une saturation extrême, pour une dynamique rare et tendue.
Entre Slint pour le côté sombre et mélancolique, et Don Caballero pour l'esprit math rock & noise. Si vous aimez les sensations fortes cet album est pour vous. Un album très réussi qui ne doit pas rester dans l'ombre ... Et s'il y a une phrase pour qualifier ce disque, ce serait : "Après le calme vient la tempête". Mention spéciale pour les morceaux "The Dutch Fist" et "Erik's Budding Romance".
Parfait 17/20 | par MUELLER |
Posté le 30 août 2007 à 14 h 45 |
Parfois, trop rarement, certaines oeuvres parviennent à vous toucher dans ce que vous avez de plus intime. Inindependence fait partie de ces oeuvres qui vous troublent jusqu'à vous rendre malade. D'un bout à l'autre, ce disque sombre vous prend aux tripes et c'est avec un plaisir malsain qu'on se surprend à ne plus vouloir le lâcher.
Seul Spiderland de Slint avait su me faire un tel effet. D'ailleurs le lien de parenté est évident. Les compositions sont complexes, noires comme les ténèbres, traversées ça et là par de lumineuses harmoniques, d'improbables arpèges ou par des accélérations subites du tempo. A chaque instant la tension est palpable et se résout le plus souvent dans une rage noisy salvatrice ("The Dutch Fist", "Michael Anthony"). "Discoier" clôture ce joyau dans un long morceau soutenu par un piano remarquable de délicatesse et de sensibilité et qui vous laisse seul face à vous même. Après cela, tout semble bien dérisoire.
Seul Spiderland de Slint avait su me faire un tel effet. D'ailleurs le lien de parenté est évident. Les compositions sont complexes, noires comme les ténèbres, traversées ça et là par de lumineuses harmoniques, d'improbables arpèges ou par des accélérations subites du tempo. A chaque instant la tension est palpable et se résout le plus souvent dans une rage noisy salvatrice ("The Dutch Fist", "Michael Anthony"). "Discoier" clôture ce joyau dans un long morceau soutenu par un piano remarquable de délicatesse et de sensibilité et qui vous laisse seul face à vous même. Après cela, tout semble bien dérisoire.
Intemporel ! ! ! 20/20
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