Disco Inferno
Technicolour |
Label :
Rough Trade |
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La vie est parfois injuste, et cette sentence quelque peu expéditive se vérifie souvent dans le rock indépendant.
Ainsi Technicolour fut il le troisième et dernier album de Disco Inferno, faute de reconnaissance de la part du public et des critiques. On pourrait ajouter faute de goût tellement, à l'écoute de cet opus, on se compte que la seule erreur de Disco Inferno, c'était d'être en avance sur son temps.
Car le rock de Disco Inferno était en grande partie composé de samples, de collages à mi chemin entre un rock abrasif et l'expérimentation concrète.
Ainsi, sur "I'm Still In Love", c'est un sample de feu d'artifice qui fait office de base rythmique au refrain, alors que ce sont de bruits de pas sur "Don't You Know", les klaxons se contentant d'accueillir l'auditeur sur le morceaux d'ouverture "Technicolour".
Là, je sens le lecteur un peu effrayé à l'idée de se retrouver dans une bouillie sonore et conceptuelle quelque peu indigeste... He bien sachez qu'il n'en n'est rien, et ce grâce au talent mélodique de Ian Crause , leader et chanteur maudit de DI, dont le timbre juvénile se rapproche de celui d'un Robert Wratten (Field Mice).
En effet, chaque morceau repose avant tout sur une base mélodique, les samples n'étant là que pour appuyer tel refrain, tel passage... Et c'est également le seul reproche que l'on pourrait leur adresser:
Apres un D.I. Go Pop ouvertement torturé par les bidouillages electro, Technicolour se veut plus rock, plus accessible et donc un tout petit peu moins original que son prédecesseur.
Cela ne retire rien de l'incroyable qualité d'un groupe dont on aurait aimé qu'il vive plus longtemps.
Ainsi Technicolour fut il le troisième et dernier album de Disco Inferno, faute de reconnaissance de la part du public et des critiques. On pourrait ajouter faute de goût tellement, à l'écoute de cet opus, on se compte que la seule erreur de Disco Inferno, c'était d'être en avance sur son temps.
Car le rock de Disco Inferno était en grande partie composé de samples, de collages à mi chemin entre un rock abrasif et l'expérimentation concrète.
Ainsi, sur "I'm Still In Love", c'est un sample de feu d'artifice qui fait office de base rythmique au refrain, alors que ce sont de bruits de pas sur "Don't You Know", les klaxons se contentant d'accueillir l'auditeur sur le morceaux d'ouverture "Technicolour".
Là, je sens le lecteur un peu effrayé à l'idée de se retrouver dans une bouillie sonore et conceptuelle quelque peu indigeste... He bien sachez qu'il n'en n'est rien, et ce grâce au talent mélodique de Ian Crause , leader et chanteur maudit de DI, dont le timbre juvénile se rapproche de celui d'un Robert Wratten (Field Mice).
En effet, chaque morceau repose avant tout sur une base mélodique, les samples n'étant là que pour appuyer tel refrain, tel passage... Et c'est également le seul reproche que l'on pourrait leur adresser:
Apres un D.I. Go Pop ouvertement torturé par les bidouillages electro, Technicolour se veut plus rock, plus accessible et donc un tout petit peu moins original que son prédecesseur.
Cela ne retire rien de l'incroyable qualité d'un groupe dont on aurait aimé qu'il vive plus longtemps.
Parfait 17/20 | par Burette |
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