Mando Diao
Bring 'Em In |
Label :
Mute |
||||
Les 5 Suédois de Mando Diao ont trouvé la recette du disque qui marche.
Avec leurs frimousses rebelles, leurs vestes étriquées et leur rock'n'roll façon 60's, ils n'ont rien inventé, et on peut se demander pourquoi ils ne s'appellent pas The Mando Diao. Ce premier album est décrit par leur label, Mute, comme "une collision entre les Beatles et les Sex Pistols". En réalité ça sent un peu le réchauffé: guitares rock, voix saturée et paroles mielleuses. A ranger à côté des Strokes, les filles vont adorer.
Ceci dit, Bring 'Em In contient quand même quelques morceaux qui mettent la pêche ("Sheepdog", "The Band"), mais avec 12 titres, l'album devient vite lassant.
En attendant, ça marche bien pour eux chez nos amis japonnais, et ils ont déjà sorti un nouvel alboume là bas : "Hurricane Bar", de 16 titres cette fois. A suivre ...
Avec leurs frimousses rebelles, leurs vestes étriquées et leur rock'n'roll façon 60's, ils n'ont rien inventé, et on peut se demander pourquoi ils ne s'appellent pas The Mando Diao. Ce premier album est décrit par leur label, Mute, comme "une collision entre les Beatles et les Sex Pistols". En réalité ça sent un peu le réchauffé: guitares rock, voix saturée et paroles mielleuses. A ranger à côté des Strokes, les filles vont adorer.
Ceci dit, Bring 'Em In contient quand même quelques morceaux qui mettent la pêche ("Sheepdog", "The Band"), mais avec 12 titres, l'album devient vite lassant.
En attendant, ça marche bien pour eux chez nos amis japonnais, et ils ont déjà sorti un nouvel alboume là bas : "Hurricane Bar", de 16 titres cette fois. A suivre ...
Correct 12/20 | par Fakeplasticgirl |
Posté le 17 juin 2005 à 18 h 10 |
Voici donc le rock "suédois" très 60's des 5 membres de Mando Diao.
A la première écoute "Bring Em' In" en lui-même n'est pas trop mal (hyperbole) : il y a des tonnes d'influences vintages (Bob Dylan, The Velvet Underground) qui forment un ensemble agréable ... mais trop passe-partout.
Plaire à l'auditeur : voilà leur leitmotiv. Mais l'auditeur, n'a-t-il pas surtout envie qu'on l'ignore, que les groupes composent selon leurs propres désirs ?
Aux écoutes suivantes, la véritable dimension de l'album se révèle être un assortiment de formations mythiques des années 1960 (Kinks, Animals, Beatles par exemple). Plutôt une compilation des meilleurs morceaux qui ont propulsé le style pop-rock sur le devant de la scène qu'un véritable travail personnel.
Refrains accoutumés, voix quelconque, guitares sans intérêts : il suffit d'aller dans n'importe quel coin de la planète pour retrouver du Mando Diao, parce que Mando Diao est un nomade sans identité.
Energiques mais inintéressants, dansants mais fades, les morceaux tels que "Motown Blood" et "Bring'Em In" n'ont rien d'exaltant.
"P.U.S.A.", "Little Boy Jr.", "Lady" ... ? Les titres eux-mêmes montrent la triste universalité de leur musique.
"Bring Em' In" c'est donc un retour médiocre vers le 'flower power' dont l'unique mérite est de nous rendre nostalgique.
"Bring Em' In", c'est un symbole de la mondialisation-uniformisation de la culture.
"Bring Em'In" c'est de l'idiotie en boîte.
Mauvaise hypothèse les mecs: l'auditeur est finalement déçu.
A la première écoute "Bring Em' In" en lui-même n'est pas trop mal (hyperbole) : il y a des tonnes d'influences vintages (Bob Dylan, The Velvet Underground) qui forment un ensemble agréable ... mais trop passe-partout.
Plaire à l'auditeur : voilà leur leitmotiv. Mais l'auditeur, n'a-t-il pas surtout envie qu'on l'ignore, que les groupes composent selon leurs propres désirs ?
Aux écoutes suivantes, la véritable dimension de l'album se révèle être un assortiment de formations mythiques des années 1960 (Kinks, Animals, Beatles par exemple). Plutôt une compilation des meilleurs morceaux qui ont propulsé le style pop-rock sur le devant de la scène qu'un véritable travail personnel.
Refrains accoutumés, voix quelconque, guitares sans intérêts : il suffit d'aller dans n'importe quel coin de la planète pour retrouver du Mando Diao, parce que Mando Diao est un nomade sans identité.
Energiques mais inintéressants, dansants mais fades, les morceaux tels que "Motown Blood" et "Bring'Em In" n'ont rien d'exaltant.
"P.U.S.A.", "Little Boy Jr.", "Lady" ... ? Les titres eux-mêmes montrent la triste universalité de leur musique.
"Bring Em' In" c'est donc un retour médiocre vers le 'flower power' dont l'unique mérite est de nous rendre nostalgique.
"Bring Em' In", c'est un symbole de la mondialisation-uniformisation de la culture.
"Bring Em'In" c'est de l'idiotie en boîte.
Mauvaise hypothèse les mecs: l'auditeur est finalement déçu.
Pas terrible 9/20
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