Against Me !
Reinventing Axl Rose |
Label :
No Idea |
||||
Cet album a l'air de sortir de nulle part. Personnellement, je n'ai jamais entendu quelque chose de semblable. Tout semble fait pour te mettre la patate, genre grosse déconnade entre potes; c'est plein d'énergie, le ton est très acoustique, enlevé, les voix à priori pleines d'entrain... mais c'est ce qu'on croit jusqu'à ce que l'on se rende compte que c'est plutôt dû à la rage du désespoir qu'à une bonne humeur délirante. Au départ, on croirait presque à une blague ( "Baby, I'm an anarchist") , tant on ressent une sorte de décalage, un bizarre mélange entre engouement et tristesse. Mais c'est tout sauf une blague.
C'est faussement léger, l'énergie traduit clairement l'énervement, la révolte; et les chants, le mélange constant des voix sur cet album est infiniment poignant. Tellement que ça coupe le souffle. ( "Pints of guiness make you strong"). Ca a la beauté et la force des vieux chants de marins.
On a l'impression d'écouter une bande de potes plutôt dépités, désabusés, mais qui ont décidés de prendre ça bien, de nous raconter leur histoire et de chercher un peu de réconfort en mêlant leurs voix. C'est franc, sincère, dépouillé de toute arnaque, sans artifices.
"And we rock,
Because it's us against them.
We found our own reasons to sing".
Leur musique allie des instruments folk à une énergie punk, avec des chansons qui rappellent le hardcore originel de Minor Threat, et quelques touches de blues sur certains morceaux.
Ils chantent à tue-tête, d'une seule voix ; on se sent enjoint à se rallier à cet esprit de groupe, intimiste, qui semble foncièrement tourné vers le public et attendre en retour un vrai partage.
Le ton acoustique colle bien à ce qu'ils ont à dire, et eux en ont, des choses à dire... ils sont pas très fiers d'être américains, pas très fiers des américains ( "the politics of starving") et se demandent bien quoi faire face au triste constat qu'ils font des choses. Ils se revendiquent anarchistes, et expliquent leur démarche musicale et leur vision de la vie, avec poésie et sans aucune prétention.
Mais attention, c'est loin d'être des rebelles à deux balles, au contraire, ils ne se contentent pas de brosser un tableau pessimiste, mais racontent plutôt comment ils aimeraient que ce soit. Ils sont clairement habités par ce qu'ils font. On ne peut être que touché par le véritable élan que représente cet album, qui distille une tristesse communicative et étrangement énergique. ("Jordan's first choice") .
C'est faussement léger, l'énergie traduit clairement l'énervement, la révolte; et les chants, le mélange constant des voix sur cet album est infiniment poignant. Tellement que ça coupe le souffle. ( "Pints of guiness make you strong"). Ca a la beauté et la force des vieux chants de marins.
On a l'impression d'écouter une bande de potes plutôt dépités, désabusés, mais qui ont décidés de prendre ça bien, de nous raconter leur histoire et de chercher un peu de réconfort en mêlant leurs voix. C'est franc, sincère, dépouillé de toute arnaque, sans artifices.
"And we rock,
Because it's us against them.
We found our own reasons to sing".
Leur musique allie des instruments folk à une énergie punk, avec des chansons qui rappellent le hardcore originel de Minor Threat, et quelques touches de blues sur certains morceaux.
Ils chantent à tue-tête, d'une seule voix ; on se sent enjoint à se rallier à cet esprit de groupe, intimiste, qui semble foncièrement tourné vers le public et attendre en retour un vrai partage.
Le ton acoustique colle bien à ce qu'ils ont à dire, et eux en ont, des choses à dire... ils sont pas très fiers d'être américains, pas très fiers des américains ( "the politics of starving") et se demandent bien quoi faire face au triste constat qu'ils font des choses. Ils se revendiquent anarchistes, et expliquent leur démarche musicale et leur vision de la vie, avec poésie et sans aucune prétention.
Mais attention, c'est loin d'être des rebelles à deux balles, au contraire, ils ne se contentent pas de brosser un tableau pessimiste, mais racontent plutôt comment ils aimeraient que ce soit. Ils sont clairement habités par ce qu'ils font. On ne peut être que touché par le véritable élan que représente cet album, qui distille une tristesse communicative et étrangement énergique. ("Jordan's first choice") .
Excellent ! 18/20 | par Hüsker dü |
En ligne
327 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages