Aereogramme

A Story In White

A Story In White

 Label :     Chemikal Underground 
 Sortie :    lundi 24 septembre 2001 
 Format :  Album / CD   

Petit label, grands artistes ... On connaissait Arab Strap, on connaissait Mogwaï, on connaïtra peut-être Aereogramme. Peut-être, parce qu' Aereogramme n'est pas (encore) un groupe incontournable, mais qu'il possède une véritable marque de fabrique.
Ce quartet écossais fait dans le hardcore-pop, aussi incroyable que cela puisse paraître ! J'entends d'ici les rires sarcastiques suite à la dénomination sus-nommée. Et pourtant, à l'écoute de "The Question Is Complete" qui ouvre l'album, on passe bien, et sans ménagement, d'un riff de guitare franchement agressif à une mélodie pop (pervertie, c'est vrai, mais pop tout de même), soutenue par un chant franchement mélodique (mais le petit sait aussi s'égosiller, rassurez-vous). Cette entrée en matière donne bien le ton, puisque l'on assiste pendant 45 minutes à une succession de chansons bien construites, alternant passages sauvages et suaves.
On peut reprocher à Aereogramme des séquences de jeu un peu faciles, ( et -vraiment accessoirement- une intro sur "Egypt" grandiloquente, mais bon ... ) ; mais on ne peut pas leur reprocher leur hônnéteté et leur entrain, franchement communicatifs.

Un style à part, des gars à fond dedans, j'aime !


Très bon   16/20
par Jekyll


 Moyenne 16.50/20 

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Posté le 07 janvier 2007 à 21 h 29

Par rapport à la discographie d'Aereogramme, cette album peut faire figure d'exception. En effet, les albums suivants du quatuor écossais sont plus à rapprocher d'un post-rock alambiqué qu'à un collage de plusieurs type d‘émotions.
On ne peut nier que A Story In White est très instable au niveau émotionnel : on peut facilement passer de la violence d'un "Shooting For Joey" où Craig B. braille comme un porc qu'on égorgerait sur une musique de type hardcore, à la mélancolie éthérée d'un "Egypt" où sa voix s'accorde parfaitement avec la douce mélodie jouée au piano, ou encore de la joie nostalgique d‘un "Post-Tour, Pre-judgement". Comme son collègue Biffy Clyro, Aereogramme ne respecte absolument pas le schéma couplet-refrain, et change de partie quand l'envie leur prend. Malheureusement, ils n'évitent pas une certaine grandiloquence ("Hatred", "Post-Tour, Pre-Judgement") mais elle est largement compensée par l'indéniable variété des arrangements du disque.
Parfait   17/20







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