The Germs
(MIA) : The Complete Anthology |
Label :
Sire |
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Comment mieux aborder The Germs que par ce regroupement de chansons abrasives ? Ce CD n'est pas un Best Of insipide rassemblant les singles du groupe comme d'autres peuvent faire avec facilité ; non ce disque est bien plus.
On y perçoit l'essence même des Germs, le soufre des chansons, la noirceur des textes de Darby Crash qui prône un mode de vie subversif, les rythmiques endiablées("Manimal"), écouter cet album en entier vous met en état de transe. On secoue la tête machinalement sur quasiment tous les titres ("Dragon Lady", "Throw It Away", "Round And Round"), et la voix, souvent au bord de la rupture (parfois dedans), nous invite à nous enfoncer dans l'univers décadent et sans avenir des Germs. Les fainéants se contenteront de les classer dans le punk/hardcore et certes, certains enregistrements auraient mériter une meilleure qualité ; mais les Germs valent mieux que ça. Par la suite, le leader finira dans les tréfonds anonymes du rock en mettant fin à ses jours alors qu'en même temps, un binoclard pacifiste faisait la connaissance de Mark Chapman. On sait ce qu'il adviendra de Pat Smear...
Mais les Germs restent ce groupe aux concerts apocalyptiques, aux riffs déchirés, à l'urgence sans bornes et mon éternel coup de coeur d'adolescent.
On y perçoit l'essence même des Germs, le soufre des chansons, la noirceur des textes de Darby Crash qui prône un mode de vie subversif, les rythmiques endiablées("Manimal"), écouter cet album en entier vous met en état de transe. On secoue la tête machinalement sur quasiment tous les titres ("Dragon Lady", "Throw It Away", "Round And Round"), et la voix, souvent au bord de la rupture (parfois dedans), nous invite à nous enfoncer dans l'univers décadent et sans avenir des Germs. Les fainéants se contenteront de les classer dans le punk/hardcore et certes, certains enregistrements auraient mériter une meilleure qualité ; mais les Germs valent mieux que ça. Par la suite, le leader finira dans les tréfonds anonymes du rock en mettant fin à ses jours alors qu'en même temps, un binoclard pacifiste faisait la connaissance de Mark Chapman. On sait ce qu'il adviendra de Pat Smear...
Mais les Germs restent ce groupe aux concerts apocalyptiques, aux riffs déchirés, à l'urgence sans bornes et mon éternel coup de coeur d'adolescent.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Charlie |
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