Josh Ritter

Josh Ritter, jeune songwriter fragile sous ses boucles hirsutes, livre un package d'élégance. Une oeuvre indemne du formatage écoeurant qui glace les gaufres au sucre que l'on sert dans les juke-boxes. Il rend aux dimanches oisifs leur vraie dimension. Le geignage ayant trouvé ses portes paroles officiels, il devient plus que bon sur ce Hello Starling de pleurnicher en chœur avec de la mélancolie saine et des arrangements restés vierges de toutes sonorités obsolètes. Un artiste qui cite Will Oldham et Bob Dylan apporte un semblant de crédit à un album qui n'a nullement besoin de références pour se dresser en pièce maîtresse des découvertes de l'année...