Zohastre
ABRACADABRA |
Label :
Zamzamrec |
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Il était une fois en un temps lointain, une musique mystérieuse resonnait dedans les forêts ancestrales.
Des sons de vielle, de cabrette et de tambourin s'élevaient vers les cieux en la nuit noire.
La nuit, les ombres prennent vie à la lumière du feu dansant des torches, les corps tournoient dans une danse psychédélique.
Sorcières, fées et ménestrels répondent aux rythmes hypnotiques dans une fièvre magique.
La musique que produit Zohastre évoque parfaitement cette époque fantasmée d'un moyen-âge entremêlant sorcellerie et instruments hérétiques dans une transe fiévreuse.
Seulement ici ce n'est point tambourin et vielle à roue, mais batterie et table électronique qui sont en jeu pour invoquer les créatures fantastiques. Ce qui en fait une musique vraiment moderne, utilisant certains codes d'une musique ancienne.
Ce sont des sons électroniques qui font entrer les timbres grinçants et les dissonances des vielles à roue, musettes et autres cabrettes dans cette danse ensorcelée. En face, une batterie qui engage le hochement de tête jusqu'à la dissolution des repères.
Différents thèmes sont abordés dans cet album :
La sorcellerie déjà évoquée. Mais aussi la tarentelle, qui est une danse traditionnelle italienne pour, disait-on libérer une personne qui avait été piquée par une tarentule. C'était un rituel de guérison jusqu'à la transe, une danse intense pour se libérer d'un poison.
Le spleen s'invite aussi, comme anachronique. Mais s'intègre bien car porté par une sorte de kraut rock des ténèbres.
C'est un point commun à tous les morceaux de l'album : Zohastre propose toujours un précis mélange entre évocation des âges sombres et électronique moderne.
L'album se termine par des Rondes et Chansons qui font sortir l'auditeur de son introspection cafardeuse, pour sauter à nouveau main dans la main, le croirait-on dans la joie et la bonne humeur... Mais que neni, le morceau de conclusion commence effectivement comme une petite ronde innocente mais dérive rapidement vers un rythme stroboscopique qui hache menu toute esquisse d'éclaircie.
...Ainsi dans la nuit noire la vielle chantait, la transe ensorcelait, les flammes dansaient, les sorcières tournoyaient et les étoiles brillaient.
Des sons de vielle, de cabrette et de tambourin s'élevaient vers les cieux en la nuit noire.
La nuit, les ombres prennent vie à la lumière du feu dansant des torches, les corps tournoient dans une danse psychédélique.
Sorcières, fées et ménestrels répondent aux rythmes hypnotiques dans une fièvre magique.
La musique que produit Zohastre évoque parfaitement cette époque fantasmée d'un moyen-âge entremêlant sorcellerie et instruments hérétiques dans une transe fiévreuse.
Seulement ici ce n'est point tambourin et vielle à roue, mais batterie et table électronique qui sont en jeu pour invoquer les créatures fantastiques. Ce qui en fait une musique vraiment moderne, utilisant certains codes d'une musique ancienne.
Ce sont des sons électroniques qui font entrer les timbres grinçants et les dissonances des vielles à roue, musettes et autres cabrettes dans cette danse ensorcelée. En face, une batterie qui engage le hochement de tête jusqu'à la dissolution des repères.
Différents thèmes sont abordés dans cet album :
La sorcellerie déjà évoquée. Mais aussi la tarentelle, qui est une danse traditionnelle italienne pour, disait-on libérer une personne qui avait été piquée par une tarentule. C'était un rituel de guérison jusqu'à la transe, une danse intense pour se libérer d'un poison.
Le spleen s'invite aussi, comme anachronique. Mais s'intègre bien car porté par une sorte de kraut rock des ténèbres.
C'est un point commun à tous les morceaux de l'album : Zohastre propose toujours un précis mélange entre évocation des âges sombres et électronique moderne.
L'album se termine par des Rondes et Chansons qui font sortir l'auditeur de son introspection cafardeuse, pour sauter à nouveau main dans la main, le croirait-on dans la joie et la bonne humeur... Mais que neni, le morceau de conclusion commence effectivement comme une petite ronde innocente mais dérive rapidement vers un rythme stroboscopique qui hache menu toute esquisse d'éclaircie.
...Ainsi dans la nuit noire la vielle chantait, la transe ensorcelait, les flammes dansaient, les sorcières tournoyaient et les étoiles brillaient.
Très bon 16/20 | par Happy friday |
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