Frédéric D. Oberland
Solstices |
Label :
Zamzamrec |
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En abordant cet album je me suis immédiatement demandé si je n'étais pas en train de découvrir la musique du futur.
Ce n'est pas que je sois désespérément pessimiste pour l'avenir, mais une musique qui m'évoque immédiatement un choc cosmique, une tempête tellurique et des sables volants surchauffés me fait comme voir l'avenir.
En entrée Stephen Hawking parle bouleversement planétaire, réchauffement climatique et catastrophes à venir, sur une musique timide pour commencer et qui ensuite s'impose en ondulations sonores remplissant tout l'espace.
Les sons aigus rappelant une voix perdue dansent avec des sons graves et presque palpables, magnifique.
Le saxophone alto de Frédéric D. Oberland vient se montrer sur le deuxième morceau "A Notre Nuit", intensément comme on en a déjà eu l'habitude en écoutant Oiseaux-Tempête, il maintient la tension intacte d'un album qui se révèle très émotionnel au fil des écoutes.
En effet bien qu'il paraisse impénétrable et ardu, ce disque se dévoile petit à petit extrêmement sensible, imagé et contrasté.
Même si "Quatre Epaves d'Acier" calme temporairement le jeu, la fuite en avant repart de plus belle sur "Worst Case Scenario". Le rythme augmente, la course est relancée grâce toujours au mélange des sons électroniques et des instruments de musique.
Sur "Cosmos Bou Dellif 2.3", on retrouve plus clairement et avec plaisir l'influence de la musique du bassin méditerranéen qui fait des incursions récurrentes dans la musique de Frédéric D. Oberland. Cette influence est amenée sur cet album encore une fois sous un angle différent de ce qu'on a aperçu précédemment.
L'exigence et l'originalité de la musique de Frédéric D. Oberland sont des qualités déjà entrevues à maintes reprises, elles s'expriment ici pleinement (pour mon plus grand plaisir).
Ce n'est pas que je sois désespérément pessimiste pour l'avenir, mais une musique qui m'évoque immédiatement un choc cosmique, une tempête tellurique et des sables volants surchauffés me fait comme voir l'avenir.
En entrée Stephen Hawking parle bouleversement planétaire, réchauffement climatique et catastrophes à venir, sur une musique timide pour commencer et qui ensuite s'impose en ondulations sonores remplissant tout l'espace.
Les sons aigus rappelant une voix perdue dansent avec des sons graves et presque palpables, magnifique.
Le saxophone alto de Frédéric D. Oberland vient se montrer sur le deuxième morceau "A Notre Nuit", intensément comme on en a déjà eu l'habitude en écoutant Oiseaux-Tempête, il maintient la tension intacte d'un album qui se révèle très émotionnel au fil des écoutes.
En effet bien qu'il paraisse impénétrable et ardu, ce disque se dévoile petit à petit extrêmement sensible, imagé et contrasté.
Même si "Quatre Epaves d'Acier" calme temporairement le jeu, la fuite en avant repart de plus belle sur "Worst Case Scenario". Le rythme augmente, la course est relancée grâce toujours au mélange des sons électroniques et des instruments de musique.
Sur "Cosmos Bou Dellif 2.3", on retrouve plus clairement et avec plaisir l'influence de la musique du bassin méditerranéen qui fait des incursions récurrentes dans la musique de Frédéric D. Oberland. Cette influence est amenée sur cet album encore une fois sous un angle différent de ce qu'on a aperçu précédemment.
L'exigence et l'originalité de la musique de Frédéric D. Oberland sont des qualités déjà entrevues à maintes reprises, elles s'expriment ici pleinement (pour mon plus grand plaisir).
Excellent ! 18/20 | par Happy friday |
En écoute :
https://zamzamrec.bandcamp.com/album/solstices
P.S. : cet album a été enregistré live lors de 2 séances. L'une à Petit Bain pour les 4 premiers morceaux, l'autre au Gabès Cinema Fen Festival en Tunisie pour le dernier titre de l'album. Ce dernier morceau est accompagné par la zoukra et les percussions du Awled Fayala trio.
https://zamzamrec.bandcamp.com/album/solstices
P.S. : cet album a été enregistré live lors de 2 séances. L'une à Petit Bain pour les 4 premiers morceaux, l'autre au Gabès Cinema Fen Festival en Tunisie pour le dernier titre de l'album. Ce dernier morceau est accompagné par la zoukra et les percussions du Awled Fayala trio.
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