Bilau
Bilau |
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Autoproduit |
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Difficile de vous dire exactement qui se cache derrière Bilau, comment le groupe s'est formé, quelle est leur actualité, etc...Voici un des rares textes trouvable sur le web les présentant à l'occasion d'un concert qu'ils avaient donné au Capharnaum, un bar de Bordeaux, il y a plusieurs années : Bilau est une formation composée de 4 musiciens avec guitare, violon, violoncelle, voix et chorale sauvage sur des compostions assez minimalistes et progressives et des textes en basque. C'est un groupe assez secret qui proposera les morceaux de leur nouveau disque dans la confidence. En dehors de ça, une page facebook peu actualisée, un page bandcamp et c'est à peu près tout.
J'avais découvert Bilau totalement par hasard car ils assuraient la première partie d'un concert de Mansfield TYA où je m'étais rendu ; à l'Atabal de Biarritz en 2016. Ils avaient joué dans la fosse, plaçant le public en arc de cercle autour d'eux. La claque. J'avais rarement vu un live d'une telle intensité qui vous prend aux tripes et vous touche autant émotionnellement. Les 4 musiciens chantant en osmose et jouant de leurs instruments, totalement impliqués et appliqués avec une puissance incroyable et des compos aux montées progressives ultra efficaces. De retour chez moi j'achetais sur bandcamp leur unique EP sorti à ce jour. Deuxième claque ; ce n'était pas juste une expérience live forte, les enregistrements de leurs titres possédent la même force sauvage. Leur musique folk très hypnotique sur des paroles chantées voire scandées en euskara est vraiment unique.
Drones dans l'âme car répétitifs, les morceaux de Bilau peuvent plaire par leur aspect mystique aux fans de groupes de folk traditionnels comme La Tène ou Mélusine. Les amateurs de chœurs basques y trouveront également leurs comptes. Les fans de Low aussi pour les harmonies vocales. Vous le voyez j'ai, comme qui dirait, du mal à les situer...le mieux étant de vous faire une idée avec le lien bandcamp posté sous cette chronique.
L'EP est d'autant plus déstabilisant et impressionnant que les jeunes membres de ce fabuleux groupe y alternent des tempos et styles assez différents. Les 8 minutes progressives de "UTZ NEZAZU" sont un véritable voyage habité dans la montagne basque hyper minimaliste au niveau de l'instrumentation et des paroles (LE titre à écouter en priorité) alors qu'un titre comme "ATE HETSIAK" est un morceaux plus indie rock saccadé de 3 minutes avec une guitare électrique mise en avant...et toujours ces voix mystérieuses.
Toujours foisonnante de nouveautés et formations indie, la scène basque n'en finit jamais de nous surprendre avec des artistes mêlant tradition et modernité. Bilau en est un parfait témoignage à ne pas louper...et ne pas oublier.
J'avais découvert Bilau totalement par hasard car ils assuraient la première partie d'un concert de Mansfield TYA où je m'étais rendu ; à l'Atabal de Biarritz en 2016. Ils avaient joué dans la fosse, plaçant le public en arc de cercle autour d'eux. La claque. J'avais rarement vu un live d'une telle intensité qui vous prend aux tripes et vous touche autant émotionnellement. Les 4 musiciens chantant en osmose et jouant de leurs instruments, totalement impliqués et appliqués avec une puissance incroyable et des compos aux montées progressives ultra efficaces. De retour chez moi j'achetais sur bandcamp leur unique EP sorti à ce jour. Deuxième claque ; ce n'était pas juste une expérience live forte, les enregistrements de leurs titres possédent la même force sauvage. Leur musique folk très hypnotique sur des paroles chantées voire scandées en euskara est vraiment unique.
Drones dans l'âme car répétitifs, les morceaux de Bilau peuvent plaire par leur aspect mystique aux fans de groupes de folk traditionnels comme La Tène ou Mélusine. Les amateurs de chœurs basques y trouveront également leurs comptes. Les fans de Low aussi pour les harmonies vocales. Vous le voyez j'ai, comme qui dirait, du mal à les situer...le mieux étant de vous faire une idée avec le lien bandcamp posté sous cette chronique.
L'EP est d'autant plus déstabilisant et impressionnant que les jeunes membres de ce fabuleux groupe y alternent des tempos et styles assez différents. Les 8 minutes progressives de "UTZ NEZAZU" sont un véritable voyage habité dans la montagne basque hyper minimaliste au niveau de l'instrumentation et des paroles (LE titre à écouter en priorité) alors qu'un titre comme "ATE HETSIAK" est un morceaux plus indie rock saccadé de 3 minutes avec une guitare électrique mise en avant...et toujours ces voix mystérieuses.
Toujours foisonnante de nouveautés et formations indie, la scène basque n'en finit jamais de nous surprendre avec des artistes mêlant tradition et modernité. Bilau en est un parfait témoignage à ne pas louper...et ne pas oublier.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Plock |
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