Stiff Little Fingers
Go For It |
Label :
Chrysalis Records |
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Un jeune homme (un garçon ?), accroché au rebord du toit d'un immeuble, va tomber dans le vide et tend sa seule main disponible (en gros plan) vers l'amateur éclairé qui, lui, tient dans les siennes une petite perle du punk Irish, ultra sous-estimé : c'est simple, ce disque, on n'en parle jamais.
Après deux brulots qui ne vieillissent pas, et avant la normalisation de "Now Then...", Go For It alignent des rocks reggae ("Roots Radicals Rockers And Reggae", "The Only One"), un morceau instrumental que les Who auraient pu faire s'ils n'étaient pas devenus américains ("Go For It"), et de grandes chansons pop, qui auraient dû faire sortir le groupe du ghetto punk : "Kicking Up A Racket", "Safe As House" et un bouleversant "Piccadilly Circus".
Stiff Little Finger a la particularité d'avoir réussi son deuxième album (comme les Buzzcocks d'ailleurs, mais pas comme les Clash, Damned, Jam, les Pistols n'ayant même pas essayé), et se révèle avec cette troisième réussite d'affilée être un petit maître du rock'n'roll, comme les aime : un succès populaire mais pas grand public, sans prétention mais sans concession.
Un disque à réévaluer donc, et à mettre en avant, comme il faudrait le faire pour le premier Generation X, ceux des Adverts et des Outsiders (d'Adrian Borland), par exemple. Ne laissons pas le gamin de la pochette tomber dans le vide. "Go For It" ? Go For It !
Après deux brulots qui ne vieillissent pas, et avant la normalisation de "Now Then...", Go For It alignent des rocks reggae ("Roots Radicals Rockers And Reggae", "The Only One"), un morceau instrumental que les Who auraient pu faire s'ils n'étaient pas devenus américains ("Go For It"), et de grandes chansons pop, qui auraient dû faire sortir le groupe du ghetto punk : "Kicking Up A Racket", "Safe As House" et un bouleversant "Piccadilly Circus".
Stiff Little Finger a la particularité d'avoir réussi son deuxième album (comme les Buzzcocks d'ailleurs, mais pas comme les Clash, Damned, Jam, les Pistols n'ayant même pas essayé), et se révèle avec cette troisième réussite d'affilée être un petit maître du rock'n'roll, comme les aime : un succès populaire mais pas grand public, sans prétention mais sans concession.
Un disque à réévaluer donc, et à mettre en avant, comme il faudrait le faire pour le premier Generation X, ceux des Adverts et des Outsiders (d'Adrian Borland), par exemple. Ne laissons pas le gamin de la pochette tomber dans le vide. "Go For It" ? Go For It !
Excellent ! 18/20 | par GBV_GBV |
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