Memoryhouse
The Years |
Label :
Sub Pop |
||||
The Years est proposé dans une double pochette cartonnée dont chaque face est ornée d'une photo, de même que le cd. Ces cinq photos sont ensoleillées, baignés par une belle lumière, c'est aussi ce qui caractérise les cinq titres de The Years, ils sont doux, caressants comme un soleil matinal.
Il s'agit du premier disque du duo sorti par Sub Pop. Mais, dans les faits, c'est presque une réédition : en février 2010 le groupe sortait en auto-production un EP du même nom. Sur cette version, ces titres ont été ré-enregitrés ou remaniés. Ce qui a valu quelques critiques négatives, le public attendant de nouveaux titres. Ce qui après coup n'enlève rien à la qualité des titres composant The Years.
Si le rêve éveillé avait une bande-son, ce pourrait être la musique jouée par Memoryhouse. Rien ne brusque, ces morceaux sont tous chatoyants. Le chant de Denise Nouvion est comme un arc-en-ciel, lointain et insaisissable.
Sur "Sleep Patterns" qui ouvre le disque, la boîte à rythmes semble rentrer dans la musique de façon feutrée, quasiment par effraction. Le passage vers le morceau suivant, "Lately" se fait sans arrêt, sans silence, par glissement. La musique est à la fois la même et différente, l'ajout de parties de violon donne un peu de corps à ce titre qui semble s'éloigner de nous comme un ballon qu'on lâche dans le ciel.
La musique s'écoule doucement, langoureusement. Le duo a l'intelligence de composer des morceaux homogènes entre eux, mais aussi de leur ajouter à tous une singularité pour en changer le paysage à chaque fois: ici des voix transformées, là un vibraphone, ailleurs une partie de piano, etc. Ces sobres arrangements évitent ce qui pourrait passer pour de la monotonie ; et ouvrent le chemin vers The Slideshow Effect, qui sera l'unique album de Memoryhouse avant une évaporation en toute discrétion.
Il s'agit du premier disque du duo sorti par Sub Pop. Mais, dans les faits, c'est presque une réédition : en février 2010 le groupe sortait en auto-production un EP du même nom. Sur cette version, ces titres ont été ré-enregitrés ou remaniés. Ce qui a valu quelques critiques négatives, le public attendant de nouveaux titres. Ce qui après coup n'enlève rien à la qualité des titres composant The Years.
Si le rêve éveillé avait une bande-son, ce pourrait être la musique jouée par Memoryhouse. Rien ne brusque, ces morceaux sont tous chatoyants. Le chant de Denise Nouvion est comme un arc-en-ciel, lointain et insaisissable.
Sur "Sleep Patterns" qui ouvre le disque, la boîte à rythmes semble rentrer dans la musique de façon feutrée, quasiment par effraction. Le passage vers le morceau suivant, "Lately" se fait sans arrêt, sans silence, par glissement. La musique est à la fois la même et différente, l'ajout de parties de violon donne un peu de corps à ce titre qui semble s'éloigner de nous comme un ballon qu'on lâche dans le ciel.
La musique s'écoule doucement, langoureusement. Le duo a l'intelligence de composer des morceaux homogènes entre eux, mais aussi de leur ajouter à tous une singularité pour en changer le paysage à chaque fois: ici des voix transformées, là un vibraphone, ailleurs une partie de piano, etc. Ces sobres arrangements évitent ce qui pourrait passer pour de la monotonie ; et ouvrent le chemin vers The Slideshow Effect, qui sera l'unique album de Memoryhouse avant une évaporation en toute discrétion.
Sympa 14/20 | par NicoTag |
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