Vetiver
The Errant Charm |
Label :
Bella Union |
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Je ne sais pas pourquoi mais, avant de m'intéresser sérieusement à Vetiver, je m'étais persuadé, basé sur quelques écoutes distraites de certaines de ses chansons, que ce groupe était canadien. La raison, je ne m'en souviens évidemment plus alors que, à bien y regarder, il ne pouvait venir que d'un seul endroit au monde, la Californie, ce qui est bien sûr le cas, Andy Cabic résidant à San Francisco depuis 1998 (tout en étant originaire de Virginie). Et comment ne pas songer au Golden State à l'écoute de The Errant Charm, le cinquième album de la formation qu'il mène depuis 2002 ? Tout ici n'est que fluidité, douceur et apaisement. Le soleil californien darde ses généreux rayons sur l'ensemble de ce disque qui, irrigué qu'il est par l'eau cristalline du Pacifique, nous transporte instantanément sur une des plages qui ont fait la réputation de cet État. "It's Beyond Me" ouvre l'affaire avec une classe certaine et élargit plus encore cet horizon scintillant, guidé par des claviers rêveurs et cotonneux. Le morceau prend tout le temps nécessaire pour dévoiler ses charmes, on se laisse bercer par la guitare et la voix de Cabic qui nous immergent dans une sorte de nuage que l'on ne quittera à regret qu'à la fin de l'album.
Tout passe dans The Errant Charm, et rien que le meilleur : des vapeurs de folk, de pop, un peu de country, des harmonies vocales soyeuses ("Right Away"), des ballades un peu mystérieuses ("Worse For Wear", "Fog Emotion"), des morceaux plus rythmés mais qui exhalent ce même parfum de légèreté ("Can't You Tell", "Ride Ride Ride", plus rock que le reste avec sa guitare un peu sale), des guitares carillonantes ("Hard To Break", la merveilleuse "Wonder Why", une des réussites du disque). "Faint Praise" et "Soft Glass" reviennent au délicat flottement voilé empli d'incertitudes du début et referment un album qui porte décidément parfaitement son titre, son charme n'ayant d'égal que la sensation qui nous vient à son écoute que nous ne sommes finalement que des vagabonds errants, perdus et solitaires sur une plage baignée par le soleil couchant. En Californie ? Peut-être bien.
Tout passe dans The Errant Charm, et rien que le meilleur : des vapeurs de folk, de pop, un peu de country, des harmonies vocales soyeuses ("Right Away"), des ballades un peu mystérieuses ("Worse For Wear", "Fog Emotion"), des morceaux plus rythmés mais qui exhalent ce même parfum de légèreté ("Can't You Tell", "Ride Ride Ride", plus rock que le reste avec sa guitare un peu sale), des guitares carillonantes ("Hard To Break", la merveilleuse "Wonder Why", une des réussites du disque). "Faint Praise" et "Soft Glass" reviennent au délicat flottement voilé empli d'incertitudes du début et referment un album qui porte décidément parfaitement son titre, son charme n'ayant d'égal que la sensation qui nous vient à son écoute que nous ne sommes finalement que des vagabonds errants, perdus et solitaires sur une plage baignée par le soleil couchant. En Californie ? Peut-être bien.
Très bon 16/20 | par Poukram |
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