Rome Buyce Night
Aether |
Label :
Zéro égal Petit Intérieur |
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Sans trop savoir vraiment pourquoi, au sein de la galaxie Zéro égal petit intérieur, Rome Buyce Night m'a toujours renvoyé l'image du grand frère, plus mature, plus posé que les autres formations (chroniquées en ces pages) du label.
Ornées d'une pochette superbe, les sept nouvelles compositions qui font Aether s'inscrivent dans la continuité de ce que l'on connaît déjà de la formation : le goût pour les atmosphères, les humeurs d'un faux calme, le psychédélisme, le Noise Rock. Et toutes ces influences se renvoient la balle de titre en titre, alternant les guitares grésillantes ("Ceux qui vont mourir" ; "Braizilia" ; "Terra Preta") et des choses plus planantes et expérimentales ("Il restera encore quelque chose" ; "Martha Zéro" ; "La comédie") où la voix trouve à s'exprimer.
À titre personnel, ce choix de la narration plutôt que du chant, voire de l'option tout instrumental est ce qui me séduit le moins dans la musique de Rome Buyce Night, restant totalement hermétique à la poésie orale du chanteur. Cependant, outre que c'est aussi cela qui fait toute la spécificité du groupe, il reste que le travail des instruments est une nouvelle fois excellent, que ce soit dans le choix des sonorités que dans l'exécution, toujours subtile.
Je ne chercherai pas à classer ce disque, à dire s'il est meilleur ou moins bon que les précédents car la personnalité attachante du groupe défie la hiérarchisation tant il a su développer et imposer son style, le rendre unique, ce qui est déjà un tour de force dans une époque d'uniformisation. L'originalité a un prix, elle peut laisser de marbre.
Ornées d'une pochette superbe, les sept nouvelles compositions qui font Aether s'inscrivent dans la continuité de ce que l'on connaît déjà de la formation : le goût pour les atmosphères, les humeurs d'un faux calme, le psychédélisme, le Noise Rock. Et toutes ces influences se renvoient la balle de titre en titre, alternant les guitares grésillantes ("Ceux qui vont mourir" ; "Braizilia" ; "Terra Preta") et des choses plus planantes et expérimentales ("Il restera encore quelque chose" ; "Martha Zéro" ; "La comédie") où la voix trouve à s'exprimer.
À titre personnel, ce choix de la narration plutôt que du chant, voire de l'option tout instrumental est ce qui me séduit le moins dans la musique de Rome Buyce Night, restant totalement hermétique à la poésie orale du chanteur. Cependant, outre que c'est aussi cela qui fait toute la spécificité du groupe, il reste que le travail des instruments est une nouvelle fois excellent, que ce soit dans le choix des sonorités que dans l'exécution, toujours subtile.
Je ne chercherai pas à classer ce disque, à dire s'il est meilleur ou moins bon que les précédents car la personnalité attachante du groupe défie la hiérarchisation tant il a su développer et imposer son style, le rendre unique, ce qui est déjà un tour de force dans une époque d'uniformisation. L'originalité a un prix, elle peut laisser de marbre.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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