The Trash Can Sinatras
Weightlifting |
Label :
SpinART |
||||
Si un groupe devait définir à lui seul le terme fourre-tout d'indie pop ce serait bien Trashcan Sinatras . Ce quatuor écossais, à l'éternel look d'étudiant en lettres redoublant, n'a jamais eu le mauvais goût de devenir adulé et célèbre. Injustement méconnus, ils ont préféré en trente ans de carrière distiller avec élégance les albums classieux de pop soignée, mélodique, mélancolique et nuageuse. On y croise les fantômes des Smiths, des Beatles, des Byrds de manière complètement anachronique. Tant de romantisme ne pouvant aller de paire avec une vie de rock stars riches, célèbres et cocaïnés à la Liam et Noel Gallagher, ils ont raté avec panache leur rendez-vous avec la gloire pour devenir définitivement l'une des grandes formations culte de l'indie-pop, à l'instar de bon nombre de ces combos de "Middle-Class Heroes" britanniques tels que les Pastels, Boo Radleys, Prefab Sprout ou The La's.
Enregistré à New-York, bouquets de glaïeuls accrochés à leurs ceintures, chez le légendaire Andy Chase, pour le non moins légendaire label spinART, ce quatrième album intitulé Weightlifting est sans doute un de leurs meilleurs. Une fois de plus, le cahier des charges d'album culte de l'indie pop est respecté avec ce disque accouché dans la douleur, après une pause de 8 ans qui aura vu le groupe traverser un nombre incalculable de galères (faillite et vente de leur studio d'enregistrement, contrat avec leur label précédent non renouvelé, etc.). Ces 12 morceaux tout en sobriété, spleen, et mélodies voilées de pudeur sont de haut niveau. Sur un rythme enlevé frôlant le Ride ou le My Bloody Valentine sur "Welcome Back" ou sur des fondations 100 % Smithiennes sur "Got Carried Away" ou "Leave Me Alone", les sommets de la pop sont ici atteints. Ils dépassent même les sommets vers la postérité là où on les attend le moins, avec le meilleur titre du disque l'éponyme "Weighlifting" placé en conclusion du disque, là où le commun des mortels place toujours "le tube" au début. Rythme posé, guitares qui se répondent, chœurs évanescents et la voix philosophique, désabusée même que Francis Reader pose sur notre monde superficiel : "You will find a great weight lifting. Easing your mind, a great weight lifting. Just leave it behind, a great weight lifting. And you will find a great weight lifting..."
Des vrais romantiques ces écossais, je vous disais...
Enregistré à New-York, bouquets de glaïeuls accrochés à leurs ceintures, chez le légendaire Andy Chase, pour le non moins légendaire label spinART, ce quatrième album intitulé Weightlifting est sans doute un de leurs meilleurs. Une fois de plus, le cahier des charges d'album culte de l'indie pop est respecté avec ce disque accouché dans la douleur, après une pause de 8 ans qui aura vu le groupe traverser un nombre incalculable de galères (faillite et vente de leur studio d'enregistrement, contrat avec leur label précédent non renouvelé, etc.). Ces 12 morceaux tout en sobriété, spleen, et mélodies voilées de pudeur sont de haut niveau. Sur un rythme enlevé frôlant le Ride ou le My Bloody Valentine sur "Welcome Back" ou sur des fondations 100 % Smithiennes sur "Got Carried Away" ou "Leave Me Alone", les sommets de la pop sont ici atteints. Ils dépassent même les sommets vers la postérité là où on les attend le moins, avec le meilleur titre du disque l'éponyme "Weighlifting" placé en conclusion du disque, là où le commun des mortels place toujours "le tube" au début. Rythme posé, guitares qui se répondent, chœurs évanescents et la voix philosophique, désabusée même que Francis Reader pose sur notre monde superficiel : "You will find a great weight lifting. Easing your mind, a great weight lifting. Just leave it behind, a great weight lifting. And you will find a great weight lifting..."
Des vrais romantiques ces écossais, je vous disais...
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Plock |
En ligne
486 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages