Rancid
Life Won't Wait |
Label :
Epitaph |
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En 1998, les Rancid sont pépères. Le million de copies écoulées de leur précédent album le cultissime ...And Out Come the Wolves et les dollars amassés durant l'épuisante tournée qui a suivi les ont mis à l'abri financièrement, au prix de gros sacrifices. A l'américaine, les quatre musiciens ont enchainé enregistrements studios, tournées harassantes et journées promos sans prendre de vacances et bossant d'arrache-pied 365 jours par an. C'est donc après 3 ans de repos forcé mais à l'aise niveau thunes et donc libres comme l'air qu'ils retournent en studio, bien requinqués pour enregistrer, ce qui est à mon sens, leur meilleur album. A mon sens hein, parce qu'à l'époque Life Won't Wait n'a pas enchanté tout le monde, loin de là. Les touches ska, reggae, rockabilly assumées leur ont valu bon nombre de critiques acerbes du milieu punk. Et quelle connerie ! Car s'il est vrai que le style punk leur allait parfaitement sur les albums précédents, le kiff qu'ils éprouvent à jouer les titres de ce quatrième album est tout simplement contagieux. Accompagnés de prestigieux guests comme Dicky Barrett, Lynval Golding ou Marky Ramone ils explorent 30 ans d'histoire de la musique indépendante américaine, anglaise et jamaïcaine avec une dextérité incroyable.
Mais avant de commencer avec la musique de Bob Marley et des Skatalites...petite fessée histoire de. La première partie de l'album est 100 % punk rock. Après une intro, intitulée simplement "demo", morceau bien speed de quelques secondes avec un solo d'harmonica ahurissant du regretté Lester Butler, suivi de "Bloodcot" et ses relents Oi!, puis des "clashiens" "Hoover Street" et "Black lung", les californiens nous montrent en 10 minutes qu'ils sont toujours, en 1998, champions du monde du punk rock. Ce bon vieux Matt Freeman nous fait la démonstration qu'il est définitivement le plus grand bassiste du genre, tant son jeu mélodique éblouit et rythme chaque titre. Tim Amstrong et Lars Frederiksen sont, quant à eux, toujours des galactiques de la crête. Voix éraillées puissantes, solos à la 6 cordes qui tuent, compos high level...RAS de ce côté, ils n'ont pas rouillé non plus durant leurs 3 années de pause. Ce bon vieux Brett Reed est toujours bien présent derrière les futs ; RAS aussi de son côté.
Bon alors le ska, le reggae, 20 ans plus tard c'était si grave que ça docteur ? Pfff...mais pas du tout ma pauvre Lucette. Et encore moins de "Ils ont voulu faire leur "Sandinista" entendu aussi un peu partout à l'époque, tout ceci est 100 % sincère. Effectivement, la suite va lorgner de ce côté-là mais Rancid reste Rancid et ça le fait toujours autant : paroles engagées, puissance musicale, et comme je le disais tout à l'heure "kiff contagieux". Ce truc difficile à expliquer et qui donne envie d'écourter la rédaction de cette chronique pour vous dire seulement : "allez (ré)écouter cet album majeur". Dès le très "Specials" "Life Won't wait" et ses paroles bien saignantes "The conscience of the public can not be put to sleep...", "le kiff" est là tout simplement. Ces mecs ont toujours aimé cette musique qui fait danser, transpire la scène et qui est déjà apparue plus ponctuellement jusqu'ici dans leurs disques précédents...et puis surtout ils savent la jouer. Les 22 titres sont tous différents alternant brulots bien punk comme "1998" ou carrément ska sur "Hooligans". Jamais lassant ; un exploit.
Comme dirait le sage ; peu importe le style, tant qu'on le maitrise (à méditer...et à voir si c'est vrai pour tout.)
Mais avant de commencer avec la musique de Bob Marley et des Skatalites...petite fessée histoire de. La première partie de l'album est 100 % punk rock. Après une intro, intitulée simplement "demo", morceau bien speed de quelques secondes avec un solo d'harmonica ahurissant du regretté Lester Butler, suivi de "Bloodcot" et ses relents Oi!, puis des "clashiens" "Hoover Street" et "Black lung", les californiens nous montrent en 10 minutes qu'ils sont toujours, en 1998, champions du monde du punk rock. Ce bon vieux Matt Freeman nous fait la démonstration qu'il est définitivement le plus grand bassiste du genre, tant son jeu mélodique éblouit et rythme chaque titre. Tim Amstrong et Lars Frederiksen sont, quant à eux, toujours des galactiques de la crête. Voix éraillées puissantes, solos à la 6 cordes qui tuent, compos high level...RAS de ce côté, ils n'ont pas rouillé non plus durant leurs 3 années de pause. Ce bon vieux Brett Reed est toujours bien présent derrière les futs ; RAS aussi de son côté.
Bon alors le ska, le reggae, 20 ans plus tard c'était si grave que ça docteur ? Pfff...mais pas du tout ma pauvre Lucette. Et encore moins de "Ils ont voulu faire leur "Sandinista" entendu aussi un peu partout à l'époque, tout ceci est 100 % sincère. Effectivement, la suite va lorgner de ce côté-là mais Rancid reste Rancid et ça le fait toujours autant : paroles engagées, puissance musicale, et comme je le disais tout à l'heure "kiff contagieux". Ce truc difficile à expliquer et qui donne envie d'écourter la rédaction de cette chronique pour vous dire seulement : "allez (ré)écouter cet album majeur". Dès le très "Specials" "Life Won't wait" et ses paroles bien saignantes "The conscience of the public can not be put to sleep...", "le kiff" est là tout simplement. Ces mecs ont toujours aimé cette musique qui fait danser, transpire la scène et qui est déjà apparue plus ponctuellement jusqu'ici dans leurs disques précédents...et puis surtout ils savent la jouer. Les 22 titres sont tous différents alternant brulots bien punk comme "1998" ou carrément ska sur "Hooligans". Jamais lassant ; un exploit.
Comme dirait le sage ; peu importe le style, tant qu'on le maitrise (à méditer...et à voir si c'est vrai pour tout.)
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Plock |
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