Nun
The Dome |
Label :
Aarght! |
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NUN, c'est un quatuor australien de minimal synth/punk composé de la chanteuse Jenny Branagan et des claviéristes Hugh Young, Steve Harris et Tom Hardisty. Leur musique trash, composée à base de synthés fuzz et de boites à rythmes cheap rappelle à la fois celle du Depeche Mode des débuts et celle de Suicide.
Forts d'un premier album éponyme en 2014, Nun, le groupe s'est fait connaître sur le web grâce à leurs clips un peu bizarres (reprenant l'esthétique VHS des documentaires des années 80) et des titres de chansons rendant hommage à David Cronenberg ou Uri Geller, le "magicien" tordeur de cuillères allemand. Assez discret, autant sur le web que musicalement parlant (les membres demeurent des inconnus au bataillon), on pensait le groupe splitté, avant l'annonce en septembre dernier qu'un nouvel album fût enregistré en 2016 mais publié que maintenant à cause de la recherche d'un label qui pouvait le distribuer. Cette annonce s'est vue suivie de la publication d'un premier extrait sur le web, "Pick Up The Phone" qui voit le groupe quitter le noir et blanc existentiel qui caractérisait leur image pour un titre très synthpop et un clip ou la couleur rose prédomine.
L'album, nommé The Dome creuse globalement le même sillon que le premier disque éponyme, en y ajoutant un côté nettement plus "romantique" dans les mélodies. L'énergie et la noirceur prédomine toujours autant, et les titres s'enchainent à vitesse grand V. On retient du disque une paire de très bons morceaux comme "Wake In Fright", "Turning Out" ou "Debris". Le reste, bien que sympathique, reste convenu pour de la minimal wave.
Si The Dome ne fera pas danser le pèlerin, il lui permettra cependant d'accompagner et d'illustrer agréablement ses voyages en cette froide période automnale. C'est typiquement le genre de disque qui s'intercale parfaitement entre l'écoute d'un Soft Moon et d'un Boy Harsher. Typiquement le genre de groupe qui doit être très sympathique à voir en live, au vu de la voix (très en avant) et l'énergie de la chanteuse.
Sympa, sans plus, donc.
Forts d'un premier album éponyme en 2014, Nun, le groupe s'est fait connaître sur le web grâce à leurs clips un peu bizarres (reprenant l'esthétique VHS des documentaires des années 80) et des titres de chansons rendant hommage à David Cronenberg ou Uri Geller, le "magicien" tordeur de cuillères allemand. Assez discret, autant sur le web que musicalement parlant (les membres demeurent des inconnus au bataillon), on pensait le groupe splitté, avant l'annonce en septembre dernier qu'un nouvel album fût enregistré en 2016 mais publié que maintenant à cause de la recherche d'un label qui pouvait le distribuer. Cette annonce s'est vue suivie de la publication d'un premier extrait sur le web, "Pick Up The Phone" qui voit le groupe quitter le noir et blanc existentiel qui caractérisait leur image pour un titre très synthpop et un clip ou la couleur rose prédomine.
L'album, nommé The Dome creuse globalement le même sillon que le premier disque éponyme, en y ajoutant un côté nettement plus "romantique" dans les mélodies. L'énergie et la noirceur prédomine toujours autant, et les titres s'enchainent à vitesse grand V. On retient du disque une paire de très bons morceaux comme "Wake In Fright", "Turning Out" ou "Debris". Le reste, bien que sympathique, reste convenu pour de la minimal wave.
Si The Dome ne fera pas danser le pèlerin, il lui permettra cependant d'accompagner et d'illustrer agréablement ses voyages en cette froide période automnale. C'est typiquement le genre de disque qui s'intercale parfaitement entre l'écoute d'un Soft Moon et d'un Boy Harsher. Typiquement le genre de groupe qui doit être très sympathique à voir en live, au vu de la voix (très en avant) et l'énergie de la chanteuse.
Sympa, sans plus, donc.
Sympa 14/20 | par EmixaM |
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