Prins Obi
Prins Obi & The Dream Warriors |
Label :
Inner Ear |
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L'histoire de Prins Obi remonte déjà à près de 10 ans en arrière, jouant sous différents noms de groupes, puis en solo depuis fin 2013... Et désormais sous un nouveau nom de groupe : Prins Obi & The Dream Warriors. Cette nouvelle livraison est considérée comme le 4è album solo de Prins Obi et le 1er d'un supergroupe composé de plusieurs membres de différents groupes grecs... Allez y comprendre quelque chose.
La seule certitude, c'est que désormais on peut véritablement affirmer que John Dwyer et Ty Segall sont des artistes capables d'influencer leurs contemporains ; combien de fois on se trouve à se dire "Tiens ça sonne comme du Thee Oh Sees !" / "Ah ils ont dû beaucoup écouter Ty Segall !", ce sont des remarques qu'on entend et qu'on lit de plus en plus. Ici ce sera également le cas, la musique de Prins Obi & The Dream Warriors est souvent un mix des 2, la voix même de Prins Obi fait souvent penser à un mix des 2, la guitare de Prins Obi sonne souvent comme un mix des 2 ("Fingers" c'est sûrement joué avec les mêmes pédales d'effets que Ty utilise sur ces derniers albums), mais pourtant ce n'est pas de la copie et c'est quelque peu original ! Enfin, original, surtout grâce au mélange chant anglais et chant grec qui apporte évidemment une différence – je ne comprend toujours pas cette langue, mais comme on dit "ça le fait !"
Plus on avance et plus on s'écarte des 2 influences majeures citées plus tôt, l'originalité se fait plus présente dans la seconde moitié du disque, notamment par cet apport Funky de la 7ème piste au nom grec, par ce son assez proche des Kinks dans "Sally Junipero" (Prins Obi serait aussi un bon conteur d'histoire ?), ce son sombre dans "Guilty Pleasure Theme" (coup de cœur immédiat me faisant penser à la fois aux Doors et à King Crimson), cette mélodie nuageuse de "For Absent Friends" et le final au piano "Wide Open" (revoilà les Kinks des albums-concept).
Prins Obi & The Dream Warriors part sur des bases rassurantes et peu surprenantes pour emprunter un chemin plus osé qui gagnerait à être exploité sur d'autres albums.
La seule certitude, c'est que désormais on peut véritablement affirmer que John Dwyer et Ty Segall sont des artistes capables d'influencer leurs contemporains ; combien de fois on se trouve à se dire "Tiens ça sonne comme du Thee Oh Sees !" / "Ah ils ont dû beaucoup écouter Ty Segall !", ce sont des remarques qu'on entend et qu'on lit de plus en plus. Ici ce sera également le cas, la musique de Prins Obi & The Dream Warriors est souvent un mix des 2, la voix même de Prins Obi fait souvent penser à un mix des 2, la guitare de Prins Obi sonne souvent comme un mix des 2 ("Fingers" c'est sûrement joué avec les mêmes pédales d'effets que Ty utilise sur ces derniers albums), mais pourtant ce n'est pas de la copie et c'est quelque peu original ! Enfin, original, surtout grâce au mélange chant anglais et chant grec qui apporte évidemment une différence – je ne comprend toujours pas cette langue, mais comme on dit "ça le fait !"
Plus on avance et plus on s'écarte des 2 influences majeures citées plus tôt, l'originalité se fait plus présente dans la seconde moitié du disque, notamment par cet apport Funky de la 7ème piste au nom grec, par ce son assez proche des Kinks dans "Sally Junipero" (Prins Obi serait aussi un bon conteur d'histoire ?), ce son sombre dans "Guilty Pleasure Theme" (coup de cœur immédiat me faisant penser à la fois aux Doors et à King Crimson), cette mélodie nuageuse de "For Absent Friends" et le final au piano "Wide Open" (revoilà les Kinks des albums-concept).
Prins Obi & The Dream Warriors part sur des bases rassurantes et peu surprenantes pour emprunter un chemin plus osé qui gagnerait à être exploité sur d'autres albums.
Parfait 17/20 | par Beckuto |
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