Monolithe
Nebula Septem |
Label :
Les Acteurs De L'Ombre |
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Dès les débuts de Monolithe, parler de Funeral Doom pour décrire sa musique était un terme trop restrictif. En effet, les quatre premiers albums avaient beau être composés d'un seul titre avoisinant l'heure, ce qui pourrait suffire à justifier l'affiliation au genre susnommé, en rester là serait passer à côté de l'essence même de la formation parisienne, bien plus complexe.
Nebula Septem, septième LP de la formation, a la particularité de présenter sept titres de sept minutes. Outre le fait que le sextette écrit pour la première fois des compositions "courtes", du moins si on les compare au reste de sa discographie, je ne vais pas pour autant chercher une dimension ésotérique au symbolisme du chiffre. En fait, j'ai plutôt tendance à penser que, quelque part, Monolithe est un peu au Métal ce qu'est Marc-Antoine Mathieu à la bande dessinée : un chercheur remettant systématiquement sa pratique en question, un explorateur des possibilités offertes par un support artistique connu de tous.
Du coup, si l'on met cette particularité, qui n'a rien d'un détail, de côté, qu'en est-il aujourd'hui de la musique ? Ce changement structurel a-t-il eu un impact sur le propos ? Pas vraiment. En effet, au fil de l'écoute, on se rend vite compte que Nebula Septem est découpé en chapitre plutôt qu'en chansons. La nuance est importante, notamment en termes de progressivité narrative. Monolithe raconte, embarque l'auditeur dans voyage sonore où se côtoient le Death (pour les vocaux), le Doom (pour le rythme global), de superbes arrangements électroniques que l'on n'avait que peu l'habitude d'entendre, ainsi que de nombreux passages Progs (une constante), tout en restant émotionnel. Car c'est bien là l'une des nombreuses forces du groupe : transmettre des sentiments à travers un Métal qui peut sembler froid de prime abord, la production très claire de l'album renforçant l'aura spectacle de chaque note.
Vous l'aurez compris, Nebula Septem fait déjà partie des très grands albums de l'année, pour sa richesse, son inventivité, son charisme, son intelligence et sa volonté de ne pas rester ancré dans un style pré défini en cassant les codes. Monolithe y ré affirme son originalité mais également sa supériorité, ces sept joyaux étant actuellement ce qu'il se fait probablement de mieux dans le Métal, tout du moins lorsque la conception que l'on en a va au-delà des rythmes binaires ou des fûts de bière éventrés. Déjà un Classique incontournable.
Nebula Septem, septième LP de la formation, a la particularité de présenter sept titres de sept minutes. Outre le fait que le sextette écrit pour la première fois des compositions "courtes", du moins si on les compare au reste de sa discographie, je ne vais pas pour autant chercher une dimension ésotérique au symbolisme du chiffre. En fait, j'ai plutôt tendance à penser que, quelque part, Monolithe est un peu au Métal ce qu'est Marc-Antoine Mathieu à la bande dessinée : un chercheur remettant systématiquement sa pratique en question, un explorateur des possibilités offertes par un support artistique connu de tous.
Du coup, si l'on met cette particularité, qui n'a rien d'un détail, de côté, qu'en est-il aujourd'hui de la musique ? Ce changement structurel a-t-il eu un impact sur le propos ? Pas vraiment. En effet, au fil de l'écoute, on se rend vite compte que Nebula Septem est découpé en chapitre plutôt qu'en chansons. La nuance est importante, notamment en termes de progressivité narrative. Monolithe raconte, embarque l'auditeur dans voyage sonore où se côtoient le Death (pour les vocaux), le Doom (pour le rythme global), de superbes arrangements électroniques que l'on n'avait que peu l'habitude d'entendre, ainsi que de nombreux passages Progs (une constante), tout en restant émotionnel. Car c'est bien là l'une des nombreuses forces du groupe : transmettre des sentiments à travers un Métal qui peut sembler froid de prime abord, la production très claire de l'album renforçant l'aura spectacle de chaque note.
Vous l'aurez compris, Nebula Septem fait déjà partie des très grands albums de l'année, pour sa richesse, son inventivité, son charisme, son intelligence et sa volonté de ne pas rester ancré dans un style pré défini en cassant les codes. Monolithe y ré affirme son originalité mais également sa supériorité, ces sept joyaux étant actuellement ce qu'il se fait probablement de mieux dans le Métal, tout du moins lorsque la conception que l'on en a va au-delà des rythmes binaires ou des fûts de bière éventrés. Déjà un Classique incontournable.
Excellent ! 18/20 | par Arno Vice |
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