Dan Auerbach
Keep It Hid |
Label :
Nonesuch |
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Après 5 albums des Black Keys, Dan Auerbach s'offre sa petite récréation avec son premier disque solo Keep It Hid.
Monsieur aime le Blues, ça on le sait depuis les débuts de son groupe, mais heureusement il n'aime pas que ça et cette aventure solitaire est l'occasion d'amener de nouvelles sonorités dans sa musique – il ira même plus tard dans l'année, avec son acolyte de toujours, jusqu'à mélanger intelligemment le Blues et le Hip-Hop pour un projet portant le doux nom de Blakroc.
Keep It Hid brille par sa maîtrise du Blues-Rock et son côté parfois intimiste ("Trouble Weighs A Ton" / "Whispered Words" / "When The Night Comes" grande réussite / "Goin' Home" acoustique parfaite pour clore le disque), on dirait qu'il a enregistré dans son garage voire sa cave avec un comité très restreint d'amis. Il y a de la beauté qui se dégage de la plupart des titres et parfois de l'agressivité (les titres prêts à te rentrer dedans à tout moment "The Prowl" / "Street Walkin'"). Le son développé sur Attack & Release est présent, mais ce qui est le plus intéressant c'est l'aspect un peu plus Soul qui s'invite par petite touche par-ci par-là avec des sons inspirés du Rythmn' & Blues des 60's ("Whispered Words" / "Heartbroken, In Disrepair" / "Real Desire" / "My Last Mistake" / "When I Left The Room") ; "My Last Mistake" c'est un peu la preuve que Dan a aussi l'envie de créer des titres un peu plus Pop, encore inspirés par les années 60. Un petit interlude aurait pu être évité, "Because I Should" où l'on se croirait dans un asile psychiatrique abandonné ou sur Shutter Island... inutile il faut le dire.
Les titres les plus entêtants sont "Mean Monsoon" petite perle oubliée il y a plus de 50 ans en arrière avec un riff entêtant et un rythme dansant, la très bonne reprise "I Want Some More" de Wayne Carson Thompson, le Blues-Rock parfait "Heartbroken, In Disrepair" et la chanson-titre avec un beat de boîte à rythmes en ouverture vite remplacé par une bonne batterie, un rythme qui prend son temps, une voix pleine de distorsion, c'est classe et presque sexy, bref du bon vieux blues électrifié.
En 50 minutes, Dan Auerbach a réussi à faire de Keep It Hid l'un des disques les plus réussis de Blues moderne.
Monsieur aime le Blues, ça on le sait depuis les débuts de son groupe, mais heureusement il n'aime pas que ça et cette aventure solitaire est l'occasion d'amener de nouvelles sonorités dans sa musique – il ira même plus tard dans l'année, avec son acolyte de toujours, jusqu'à mélanger intelligemment le Blues et le Hip-Hop pour un projet portant le doux nom de Blakroc.
Keep It Hid brille par sa maîtrise du Blues-Rock et son côté parfois intimiste ("Trouble Weighs A Ton" / "Whispered Words" / "When The Night Comes" grande réussite / "Goin' Home" acoustique parfaite pour clore le disque), on dirait qu'il a enregistré dans son garage voire sa cave avec un comité très restreint d'amis. Il y a de la beauté qui se dégage de la plupart des titres et parfois de l'agressivité (les titres prêts à te rentrer dedans à tout moment "The Prowl" / "Street Walkin'"). Le son développé sur Attack & Release est présent, mais ce qui est le plus intéressant c'est l'aspect un peu plus Soul qui s'invite par petite touche par-ci par-là avec des sons inspirés du Rythmn' & Blues des 60's ("Whispered Words" / "Heartbroken, In Disrepair" / "Real Desire" / "My Last Mistake" / "When I Left The Room") ; "My Last Mistake" c'est un peu la preuve que Dan a aussi l'envie de créer des titres un peu plus Pop, encore inspirés par les années 60. Un petit interlude aurait pu être évité, "Because I Should" où l'on se croirait dans un asile psychiatrique abandonné ou sur Shutter Island... inutile il faut le dire.
Les titres les plus entêtants sont "Mean Monsoon" petite perle oubliée il y a plus de 50 ans en arrière avec un riff entêtant et un rythme dansant, la très bonne reprise "I Want Some More" de Wayne Carson Thompson, le Blues-Rock parfait "Heartbroken, In Disrepair" et la chanson-titre avec un beat de boîte à rythmes en ouverture vite remplacé par une bonne batterie, un rythme qui prend son temps, une voix pleine de distorsion, c'est classe et presque sexy, bref du bon vieux blues électrifié.
En 50 minutes, Dan Auerbach a réussi à faire de Keep It Hid l'un des disques les plus réussis de Blues moderne.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Beckuto |
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