Tabatha Crash
Tabatha Crash |
Label :
Zéro Egal Petit Intérieur |
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Le souvenir de Sons of Frida est encore tout frais dans les mémoires. Et les souvenirs, c'est à double tranchant. Aussi bon soient-ils, les faire revivre n'est pas toujours pertinent. Alors on aurait pu craindre que Tabatha Crash (il faudrait s'interroger sur la fascination de la formation pour cette actrice et tenter de psychologiser tout ça façon journaliste rock poil à gratter) ne s'accroche de trop à ce qui fût et ne soit ce qui ne peut être à force d'avoir trop été. Putain, je me perds mais, tel un artiste contemporain, je compte bien sur les lecteurs pour déduire le sens des propos décousus.
Cinq titres pour imposer une nouvelle identité. Les influences, on les connaît. Des relents de Sonic Youth, Shellac, Girls Against Boys, une scène dont je ne sais que les grands noms et que des spécialistes plus aguerris sauront agrémenter de quelques références bien senties. Je fais avec ce que j'ai.
Cinq titres pour s'imposer. Et avec des compositions du calibre de "Memories", cela ne posera aucun problème. L'expérience parle, elle est palpable tout du long. L'intelligence du riff, la maîtrise des dérives bruitistes, la tension quasi Hardcore permanente, le minimalisme efficace du chant, brut et sans emphase, le mélange subtil de Pop et de Noise ("Mary"), la clairvoyance de jouer sans plagier les idoles tout en s'inscrivant dans un genre ultra codifié, c'est déjà la marque des grands.
Vraiment, pour un premier jet, ce Tabatha Crash fait très mal. Avec une production réduite au minimum syndical mais qui frappe juste, les mecs arrivent, sans efforts apparents, à se présenter comme l'un des meilleurs représentants du Noise Rock en France. Pour ma part, je ne parlerai pas de surprise, imaginant mal ces musiciens accoucher d'une bouse pompeuse, mais juste d'un talent qui se confirme, quelle que soit la forme qu'il prend.
Bien sûr, c'est à écouter en urgence.
Cinq titres pour imposer une nouvelle identité. Les influences, on les connaît. Des relents de Sonic Youth, Shellac, Girls Against Boys, une scène dont je ne sais que les grands noms et que des spécialistes plus aguerris sauront agrémenter de quelques références bien senties. Je fais avec ce que j'ai.
Cinq titres pour s'imposer. Et avec des compositions du calibre de "Memories", cela ne posera aucun problème. L'expérience parle, elle est palpable tout du long. L'intelligence du riff, la maîtrise des dérives bruitistes, la tension quasi Hardcore permanente, le minimalisme efficace du chant, brut et sans emphase, le mélange subtil de Pop et de Noise ("Mary"), la clairvoyance de jouer sans plagier les idoles tout en s'inscrivant dans un genre ultra codifié, c'est déjà la marque des grands.
Vraiment, pour un premier jet, ce Tabatha Crash fait très mal. Avec une production réduite au minimum syndical mais qui frappe juste, les mecs arrivent, sans efforts apparents, à se présenter comme l'un des meilleurs représentants du Noise Rock en France. Pour ma part, je ne parlerai pas de surprise, imaginant mal ces musiciens accoucher d'une bouse pompeuse, mais juste d'un talent qui se confirme, quelle que soit la forme qu'il prend.
Bien sûr, c'est à écouter en urgence.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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