Osculum Infame
Dor-Nu-Fauglith |
Label :
Mordgrimm |
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En matière de Black Métal, il n'y a pas besoin d'aller chercher en Suède ou en Norvège pour trouver des trucs que l'underground a porté au pinacle. Ainsi, en France, nous pouvons nous tirer sur l'élastique en savourant ce premier album d'Osculum Infame : Dor-Nu-Fauglith.
Composé du trio gagnant Drac Wervolf (guitare), plus connu sous le pseudo de Deviant au sein d'Arkhon Infaustus, Gorthaur (basse) et Vlad Drakul (chant), la formation nous offre près d'une heure de Black païen, légèrement folklorique et fortement mélodique. Tellement mélodique d'ailleurs que cela en est surprenant, l'utilisation massive de claviers (plutôt kitch) pouvant dérouter.
Cela dit, les efforts faits pour proposer une musique abordable (la production est correcte), tantôt festive tantôt ritualiste, n'occultent pas pour autant la noirceur intrinsèque des neuf compositions ni la pointe de beauté mélancolique qui perce la couche des guitares grésillantes. Le style est pur, typique des années 90, d'obédience nordique et porté par un chant haineux : une forme d'incarnation du Black Métal dans ce qu'il a de plus sacré, voire de religieux, même si les croix sont ici inversées.
Pas un grand disque, ni même le meilleur de la formation, mais une introduction de choix à la scène française, dans ce qu'elle a de plus spécifique.
Composé du trio gagnant Drac Wervolf (guitare), plus connu sous le pseudo de Deviant au sein d'Arkhon Infaustus, Gorthaur (basse) et Vlad Drakul (chant), la formation nous offre près d'une heure de Black païen, légèrement folklorique et fortement mélodique. Tellement mélodique d'ailleurs que cela en est surprenant, l'utilisation massive de claviers (plutôt kitch) pouvant dérouter.
Cela dit, les efforts faits pour proposer une musique abordable (la production est correcte), tantôt festive tantôt ritualiste, n'occultent pas pour autant la noirceur intrinsèque des neuf compositions ni la pointe de beauté mélancolique qui perce la couche des guitares grésillantes. Le style est pur, typique des années 90, d'obédience nordique et porté par un chant haineux : une forme d'incarnation du Black Métal dans ce qu'il a de plus sacré, voire de religieux, même si les croix sont ici inversées.
Pas un grand disque, ni même le meilleur de la formation, mais une introduction de choix à la scène française, dans ce qu'elle a de plus spécifique.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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