Okada
Floating Away From The World |
Label :
N5MD |
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[Chronique en aveugle #1] Le rédacteur ne savait rien de l'identité de l'artiste dont il a chroniqué le présent album.
C'est parti donc pour le grand plongeon. Et c'est en barbotant vers des eaux plutôt tièdes, et pas très éloignées de la mer du Japon me semble t-il, que cette chronique à l'aveuglette débute-donc. Mais pour ce qui est de l'écoute de même nature, nous ne sommes vraiment pas loin du pléonasme, vous avouerez. A-t-on sérieusement besoin d'autre chose face à une œuvre auditive que ses seules écoutilles finalement...
Dès les premières minutes de la non dite, me voici tout de suite en terrain connu. Et connu ne veut absolument pas signifier qu'il n'est pas pour autant miné. Car il est aujourd'hui bien plus qu'évident que cette sorte de classical ambiant (ou peut importe toutes les dénominations aussi nombreuses soient-elles), car c'est bien cela dont il s'agit, est désormais un sacré foutoir tant nombreux sont ceux a s'y être engouffrés depuis une bonne quinzaine d'années maintenant. Un tri drastique est donc devenu chez moi comme un automatisme avant d'aborder ce genre de refrain. Il est tout de même à saluer que de nombreux cerveaux curieux et avides d'autre chose que de ressasser cet héritage pop/rock pour faire court, à l'infini, aient eu envie d'aller malmener tout ce petit monde en y mettant tous les ingrédients ingurgités par tant de décennies de musique pour en sortir une sorte de bruit blanc pour les plus talentueux d'entre eux.
Dès les premières notes donc de la première piste (l'album en comptant 4,toutes assez longues comme cela se pratique assez souvent dans le genre), tout de suite Tim Hecker se rappelle à mon bon souvenir. Un des pionniers dans la lignée qui aura marqué le milieu des années 2000 avec avec le désormais reconnu et dantesque Ravedeath 72,même s'il n'en était pas à son coup d'essai,rappelons-le. Je pourrais citer tant d'autres collectifs auxquels je pourrai rattacher ceci mais j'épargnerai le lecteur et moi-même par la même occasion,car la n'est pas le sujet.
Chaque année plus d'une cinquantaine de LP voient le jour discrètement, et encore une fois, rares sont ceux qui sortent du lot de par leur inventivité, leur traitement ou plus simplement, leur talent. Autant dire tout de suite,que ce ne sera pas le cas ici. Encore un coup d'épée dans l'eau de la part de ces supposés nippons (j'englobe toute l'Asie bien évidemment au risque de me planter), car à l'écoute on perçoit un petit phrasé dans une langue qui n'est pas celle de Shakespeare,mais plutôt venant du pays des jardins Zen. Car Zen ça l'est bien. Pas de maltraitance auditive ici, ni de bidouillages acérés L'auditeur serait plutôt en survol cocooning. Une sorte d'ambiant new age, avec malgré tout quelques ficelles intéressantes ici et là. Juste D'ailleurs avant que le voyage ne prenne fin, comme pour ne pas nous laisser finalement sur une mauvaise note.
Et c'est peut-être cette espèce d'insouciance bien propre aux enfants de Geisha et qui leur est si singulière, qui parvient tout de même à nous bercer et nous surprendre au gré de quelques notes de piano,de voix bouclées lancinantes et éthérées nous ramenant presque au label 4AD des beaux jours sur la fin. Un mélange quelque peu maladroit entre Max Richter et This Mortal Coil,mais qui pourra fonctionner pour certains. Tout l'album avant cet ultime sursaut, n'est malheureusement ponctué que d'ennui, et redite qui dans le style restent des non émotions difficilement supportables. Mais superposant ce déjà entendu avec cette magie qu'on certains de la copie presque parfaite, un charme parvient à s'en dégager étonnamment. Comme un songe nivelant venu tout droit du pacifique. Et toujours en sources tièdes donc, comme cet album.
C'est parti donc pour le grand plongeon. Et c'est en barbotant vers des eaux plutôt tièdes, et pas très éloignées de la mer du Japon me semble t-il, que cette chronique à l'aveuglette débute-donc. Mais pour ce qui est de l'écoute de même nature, nous ne sommes vraiment pas loin du pléonasme, vous avouerez. A-t-on sérieusement besoin d'autre chose face à une œuvre auditive que ses seules écoutilles finalement...
Dès les premières minutes de la non dite, me voici tout de suite en terrain connu. Et connu ne veut absolument pas signifier qu'il n'est pas pour autant miné. Car il est aujourd'hui bien plus qu'évident que cette sorte de classical ambiant (ou peut importe toutes les dénominations aussi nombreuses soient-elles), car c'est bien cela dont il s'agit, est désormais un sacré foutoir tant nombreux sont ceux a s'y être engouffrés depuis une bonne quinzaine d'années maintenant. Un tri drastique est donc devenu chez moi comme un automatisme avant d'aborder ce genre de refrain. Il est tout de même à saluer que de nombreux cerveaux curieux et avides d'autre chose que de ressasser cet héritage pop/rock pour faire court, à l'infini, aient eu envie d'aller malmener tout ce petit monde en y mettant tous les ingrédients ingurgités par tant de décennies de musique pour en sortir une sorte de bruit blanc pour les plus talentueux d'entre eux.
Dès les premières notes donc de la première piste (l'album en comptant 4,toutes assez longues comme cela se pratique assez souvent dans le genre), tout de suite Tim Hecker se rappelle à mon bon souvenir. Un des pionniers dans la lignée qui aura marqué le milieu des années 2000 avec avec le désormais reconnu et dantesque Ravedeath 72,même s'il n'en était pas à son coup d'essai,rappelons-le. Je pourrais citer tant d'autres collectifs auxquels je pourrai rattacher ceci mais j'épargnerai le lecteur et moi-même par la même occasion,car la n'est pas le sujet.
Chaque année plus d'une cinquantaine de LP voient le jour discrètement, et encore une fois, rares sont ceux qui sortent du lot de par leur inventivité, leur traitement ou plus simplement, leur talent. Autant dire tout de suite,que ce ne sera pas le cas ici. Encore un coup d'épée dans l'eau de la part de ces supposés nippons (j'englobe toute l'Asie bien évidemment au risque de me planter), car à l'écoute on perçoit un petit phrasé dans une langue qui n'est pas celle de Shakespeare,mais plutôt venant du pays des jardins Zen. Car Zen ça l'est bien. Pas de maltraitance auditive ici, ni de bidouillages acérés L'auditeur serait plutôt en survol cocooning. Une sorte d'ambiant new age, avec malgré tout quelques ficelles intéressantes ici et là. Juste D'ailleurs avant que le voyage ne prenne fin, comme pour ne pas nous laisser finalement sur une mauvaise note.
Et c'est peut-être cette espèce d'insouciance bien propre aux enfants de Geisha et qui leur est si singulière, qui parvient tout de même à nous bercer et nous surprendre au gré de quelques notes de piano,de voix bouclées lancinantes et éthérées nous ramenant presque au label 4AD des beaux jours sur la fin. Un mélange quelque peu maladroit entre Max Richter et This Mortal Coil,mais qui pourra fonctionner pour certains. Tout l'album avant cet ultime sursaut, n'est malheureusement ponctué que d'ennui, et redite qui dans le style restent des non émotions difficilement supportables. Mais superposant ce déjà entendu avec cette magie qu'on certains de la copie presque parfaite, un charme parvient à s'en dégager étonnamment. Comme un songe nivelant venu tout droit du pacifique. Et toujours en sources tièdes donc, comme cet album.
Passable 11/20 | par Zarathoustra |
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