Isaac Delusion
Rust & Gold |
Label :
Microqlima |
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Trois ans après leur excellent album éponyme, Isaac Delusion revient sous la forme d'un quintet pour nous proposer un album plus mature, plus varié et plus dansant.
L'album démarre avec "Isabella" et son atmosphère vaporeuse, nous rappelant le premier album du groupe mais la comparaison s'arrête là, le groupe ayant décidé de s'affranchir totalement de leur premier essai et du qualificatif dream-pop qui leur collait à la peau. "Black Widow" débarque sans prévenir avec un rythme entraînant porté par la voix si particulière de Loïc Fleury. On ressent à travers ce morceau toute l'évolution du groupe par rapport à leur premier opus, le groupe a mûri et délivre une musique entraînante, classieuse et réfléchie. L'album s'enchaîne ensuite sur certainement le morceau qui sera le porte étendard du nouveau son du groupe. Un bijou sombre, émotionnel mais terriblement efficace et classe. "The Sinner" dévoile une nouvelle fois toute l'étendu du talent du groupe et de son chanteur.
"Voyager" est une vraie belle surprise et un vrai voyage à l'image du premier album mais en explorant de toutes nouvelles contrées. Le groupe parisien rend également hommage à sa langue natale à travers le morceau "Cajun", vraie hymne à la Louisiane et à cette ethnie si particulière. Isaac Delusion se met même à tutoyer Portishead au travers du magnifique "Luck & Mercy", morceau minutieusement travaillé pour un résultat bluffant. "Distance" et "Bittersweet Fruit" permet au groupe de naviguer à travers électro et morceau planant accompagné de la voix magnifiquement suave de Loïc Fleury. Le single très dansant "How Much (You Want Her)" sorti il y a déjà deux ans vient accompagner le très prometteur "Take the Crown", véritable morceau émancipateur, très groove, très classe, potentiellement une des premières briques de l'évolution, de la mutation du son du groupe. L'album se termine par deux douceurs "A Few Steps" et "Mother Shelter", parfaites conclusions d'un album haut en couleurs et en ambiances sonores.
Avec cet album, Isaac Delusion s'émancipe un peu plus de l'image de groupe de dream-pop vaporeuse qui lui collait à la peau et dévoile un nouveau son terriblement enthousiasmant et réjouissant.
L'album démarre avec "Isabella" et son atmosphère vaporeuse, nous rappelant le premier album du groupe mais la comparaison s'arrête là, le groupe ayant décidé de s'affranchir totalement de leur premier essai et du qualificatif dream-pop qui leur collait à la peau. "Black Widow" débarque sans prévenir avec un rythme entraînant porté par la voix si particulière de Loïc Fleury. On ressent à travers ce morceau toute l'évolution du groupe par rapport à leur premier opus, le groupe a mûri et délivre une musique entraînante, classieuse et réfléchie. L'album s'enchaîne ensuite sur certainement le morceau qui sera le porte étendard du nouveau son du groupe. Un bijou sombre, émotionnel mais terriblement efficace et classe. "The Sinner" dévoile une nouvelle fois toute l'étendu du talent du groupe et de son chanteur.
"Voyager" est une vraie belle surprise et un vrai voyage à l'image du premier album mais en explorant de toutes nouvelles contrées. Le groupe parisien rend également hommage à sa langue natale à travers le morceau "Cajun", vraie hymne à la Louisiane et à cette ethnie si particulière. Isaac Delusion se met même à tutoyer Portishead au travers du magnifique "Luck & Mercy", morceau minutieusement travaillé pour un résultat bluffant. "Distance" et "Bittersweet Fruit" permet au groupe de naviguer à travers électro et morceau planant accompagné de la voix magnifiquement suave de Loïc Fleury. Le single très dansant "How Much (You Want Her)" sorti il y a déjà deux ans vient accompagner le très prometteur "Take the Crown", véritable morceau émancipateur, très groove, très classe, potentiellement une des premières briques de l'évolution, de la mutation du son du groupe. L'album se termine par deux douceurs "A Few Steps" et "Mother Shelter", parfaites conclusions d'un album haut en couleurs et en ambiances sonores.
Avec cet album, Isaac Delusion s'émancipe un peu plus de l'image de groupe de dream-pop vaporeuse qui lui collait à la peau et dévoile un nouveau son terriblement enthousiasmant et réjouissant.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Pliskin |
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