Crystal Fairy
Crystal Fairy |
Label :
Ipecac |
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Le couple Omar Rodriguez-Lopez/Teri Gender Bender rencontre le couple Buzz Osborne/Dale Crover – Le Butcherettes x Melvins – et après une bonne baise sonore, arrive la criarde Crystal Fairy.
Commence la galère des nuits blanches, impossible de fermer l'œil, elle s'agite dans tous les sens, elle ne laisse aucune seconde de répit, elle est infatigable, elle veut jouer, toujours jouer et jamais en silence cette sale mioche ; elle grandit vite, apprend vite, bien plus vite que tout le monde, elle court partout, impossible de l'attraper, elle tape partout, elle frappe tout le monde, mord tout le monde, chie et pisse partout – satané animal mal éduqué – impossible de la contenir, trop d'énergie à dépenser, elle veut vivre, elle veut s'exprimer, elle parle fort pour que tout le monde l'entende, c'est fou la force qu'elle peut avoir ; sa détermination devient presque fascinante ; elle n'a pas un mauvais fond, mais elle fait tout pour emmerder tout le monde – elle ne pourra pas continuer ainsi longtemps, elle va nous claquer dans les doigts –, elle arrive à se faire des amis, tout aussi dingue qu'elle, ça devient un véritable asile, dans quel merdier est-elle encore allée se foutre ? On pense à peine que ça y est, elle a trouvé le moyen d'être canalisée qu'elle nous la fait à l'envers, le garage est devenu un local de répète et elle braille de nouveau, dans un micro cette fois-ci, histoire que tout le voisinage l'entende – comme s'ils ne nous prenaient pas déjà pour des fous – ; du Punk ! Du Doom ! Du Grunge ! Tuez-là ou c'est elle qui nous aura à l'usure ! Les murs tremblent, on ne s'entend plus parler dans cette maison, si ça continue elle sera obligée de partir, bon débarras vous me direz !
Pourtant la Musique est peut-être ce qui lui est arrivé de mieux, elle s'épanouit enfin, elle semble beaucoup plus heureuse avec ses amis mâles, elle pourrait même avoir un futur dans ce monde de rats – et qui sommes-nous pour lui barrer la route ? Après tout, voir son enfant heureux n'est pas la plus grande satisfaction que l'on peut ressentir ? Et en réalité elles me bottent bien ses chansons, ça me rappelle ma jeunesse pleine de rébellion, ça me donnerait presque envie de ressortir ma vieille gratte et mes vieux disques... n'allez surtout pas raconter çà à ma femme...
Commence la galère des nuits blanches, impossible de fermer l'œil, elle s'agite dans tous les sens, elle ne laisse aucune seconde de répit, elle est infatigable, elle veut jouer, toujours jouer et jamais en silence cette sale mioche ; elle grandit vite, apprend vite, bien plus vite que tout le monde, elle court partout, impossible de l'attraper, elle tape partout, elle frappe tout le monde, mord tout le monde, chie et pisse partout – satané animal mal éduqué – impossible de la contenir, trop d'énergie à dépenser, elle veut vivre, elle veut s'exprimer, elle parle fort pour que tout le monde l'entende, c'est fou la force qu'elle peut avoir ; sa détermination devient presque fascinante ; elle n'a pas un mauvais fond, mais elle fait tout pour emmerder tout le monde – elle ne pourra pas continuer ainsi longtemps, elle va nous claquer dans les doigts –, elle arrive à se faire des amis, tout aussi dingue qu'elle, ça devient un véritable asile, dans quel merdier est-elle encore allée se foutre ? On pense à peine que ça y est, elle a trouvé le moyen d'être canalisée qu'elle nous la fait à l'envers, le garage est devenu un local de répète et elle braille de nouveau, dans un micro cette fois-ci, histoire que tout le voisinage l'entende – comme s'ils ne nous prenaient pas déjà pour des fous – ; du Punk ! Du Doom ! Du Grunge ! Tuez-là ou c'est elle qui nous aura à l'usure ! Les murs tremblent, on ne s'entend plus parler dans cette maison, si ça continue elle sera obligée de partir, bon débarras vous me direz !
Pourtant la Musique est peut-être ce qui lui est arrivé de mieux, elle s'épanouit enfin, elle semble beaucoup plus heureuse avec ses amis mâles, elle pourrait même avoir un futur dans ce monde de rats – et qui sommes-nous pour lui barrer la route ? Après tout, voir son enfant heureux n'est pas la plus grande satisfaction que l'on peut ressentir ? Et en réalité elles me bottent bien ses chansons, ça me rappelle ma jeunesse pleine de rébellion, ça me donnerait presque envie de ressortir ma vieille gratte et mes vieux disques... n'allez surtout pas raconter çà à ma femme...
Parfait 17/20 | par Beckuto |
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