Andre Williams
Black Godfather |
Label :
In The Red |
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Il est temps de rendre hommage au seul et unique disque de l'histoire de l'humanité qui allie crasse et classe : Black Godfather de l'immense Andre Williams sorti le 2 mai 2000. Un album qui marque le retour sur le devant de la scène d'un artiste à la carrière pour le moins tourmentée ! Passé de la gloire durant les années 50 à 70 avec des titres comme "Cadillac Jack" ou des collaborations prestigieuses (Stevie Wonder, Georges Clinton, etc..) à...clochard alcoolique et drogué durant les années 80, ce vieil obsédé né en 1936 à Bessemer-Alabama réalise ici un come-back remarqué avec un disque de blues crade ultra réussi. Le backing band composé de ses héritiers directs les Dirtbombs y est pour beaucoup tout comme un Jon Spencer, à la patte reconnaissable entre mille, venu superviser le tout sur certains morceaux.
Si vous cherchez un album pour mettre le feu en fin de soirée quand tout le monde est bourré chez vous, c'est celui-ci ! Les guitares blues dégoulinantes, la grosse caisse claire et la voix suintant l'alcool d'Andre Williams vont vous transcender sur des rythmes bestiaux et des paroles ultra crues ! La pochette toute en délicatesse bling-bling est un avant-goût du disque. Posé sur la platine, l'authenticité du son et la voix graveleuse du Black Godfather évoquent l'antithèse du très sage Otis Reading dont Andre pourrait être le frère caché et maléfique. Difficile de croire que celui qui déclarait dans une interview au magazine Abus Dangereux au début des années 2000 ne pas "savoir exactement combien il a eu d'enfants", a travaillé par le passé à la Motown tant on est loin du son clinique du célèbre label soul.
L'intro géniale est un mélange de captures live, scratchs, distorsions sur la voix de Jon Spencer qui annonce le come-back du maitre. Le premier titre "The Black Godfather" qui mélange Gospel, spoken word, cris, solos de guitares blues est tout simplement terrible. "Whip the booty" en suivant se situe à la croisée des Cramps et du Blues Explosion...même pas 10 minutes et il faut déjà chaud dites donc !!! Sur "Watcha gonna do" et "Sling that Thing" le rythme ralentit un peu, le temps pour Andre d'hypnotiser ses proies avec une danse du bassin dont il a le secret... "The Dealer, The Peeler and The Stealer" et vous êtes en costume rouge, chevalière à l'annulaire dans un club jazz à résoudre des énigmes de guerres des gangs. Un peu de clavier psychédélique et de la gratte surfisante sur "I hate Cha", un solo de saxophone sur "Freak Blues" montrent l'étendu du registre du chef d'orchestre. "Orchestre Dirtbombs" vraiment admirable de talent au passage sur l'ensemble des 13 titres (niveau orgasmique atteint sur "You Got it and I want it").
Une conclusion ? Vraiment ? Vous n'avez pas encore ce disque dans votre discothèque ? Alors vous avez raté votre vie !!!
Si vous cherchez un album pour mettre le feu en fin de soirée quand tout le monde est bourré chez vous, c'est celui-ci ! Les guitares blues dégoulinantes, la grosse caisse claire et la voix suintant l'alcool d'Andre Williams vont vous transcender sur des rythmes bestiaux et des paroles ultra crues ! La pochette toute en délicatesse bling-bling est un avant-goût du disque. Posé sur la platine, l'authenticité du son et la voix graveleuse du Black Godfather évoquent l'antithèse du très sage Otis Reading dont Andre pourrait être le frère caché et maléfique. Difficile de croire que celui qui déclarait dans une interview au magazine Abus Dangereux au début des années 2000 ne pas "savoir exactement combien il a eu d'enfants", a travaillé par le passé à la Motown tant on est loin du son clinique du célèbre label soul.
L'intro géniale est un mélange de captures live, scratchs, distorsions sur la voix de Jon Spencer qui annonce le come-back du maitre. Le premier titre "The Black Godfather" qui mélange Gospel, spoken word, cris, solos de guitares blues est tout simplement terrible. "Whip the booty" en suivant se situe à la croisée des Cramps et du Blues Explosion...même pas 10 minutes et il faut déjà chaud dites donc !!! Sur "Watcha gonna do" et "Sling that Thing" le rythme ralentit un peu, le temps pour Andre d'hypnotiser ses proies avec une danse du bassin dont il a le secret... "The Dealer, The Peeler and The Stealer" et vous êtes en costume rouge, chevalière à l'annulaire dans un club jazz à résoudre des énigmes de guerres des gangs. Un peu de clavier psychédélique et de la gratte surfisante sur "I hate Cha", un solo de saxophone sur "Freak Blues" montrent l'étendu du registre du chef d'orchestre. "Orchestre Dirtbombs" vraiment admirable de talent au passage sur l'ensemble des 13 titres (niveau orgasmique atteint sur "You Got it and I want it").
Une conclusion ? Vraiment ? Vous n'avez pas encore ce disque dans votre discothèque ? Alors vous avez raté votre vie !!!
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Plock |
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