Josh T. Pearson
Paris [La Flèche D'or] - mercredi 16 novembre 2005 |
Quand on sort d'un concert comme celui qu'a donné Josh Pearson hier soir à la Flèche d'Or, on n'arrive pas à trouver ses mots ... On sait que l'on vient de vivre quelque chose d'unique, mais on ne sait pas vraiment pourquoi.
Les éléments étaient pourtant contre nous ce soir-là. Des problèmes de son incessants nous ont privés d'une bonne partie du spectacle, et les quelques personnes attirées seulement par la gratuité de la soirée ont réussi à être encore plus irritantes. On arrivera cependant à oublier bien vite tous ces désagréments tant le choc provoqué par la musique fut immense.
Josh Pearson est désormais seul sur scène, s'accompagnant uniquement d'une guitare acoustique branchée à un ampli de merde. Dès le début, on est tétanisé par la puissance qui se dégage et tout à coup, c'est une pluie d'émotions qui nous submerge ... carrément.
Ce premier morceau, jamais il ne l'a terminé ... à cause de ces putain de problèmes de son ! Qu'importe, le charme était irrésistible. Chaque titre fut habité par un souffle divin démoniaque, et la voix de Josh Pearson est certainement l'une des plus incroyables qu'il m'ait été donné d'entendre. Elle dégage une puissance surréaliste et spirituelle n'évoquant rien de déjà entendu, et son jeu de guitare s'avère être lui aussi d'une richesse peu commune. Il fallait le voir malmener sa six cordes comme un damné, décuplant sans trêves l'intensité jusqu'à atteindre une souffrance aliénée laissant à peine entrevoir un nirvana chimérique ...
Avec une interprétation toujours sur le fil du rasoir, les titres s'enchaînaient, et l'on avait du mal à savoir s'ils étaient joués dans leur version définitive, ou si Josh les triturait volontairement pour en faire jaillir quelque obscure lumière. Alors qu'il est principalement question de Dieu et du diable dans ses chansons, j'ai eu pour ma part la sensation d'assister à un événement résolument païen ... charnel autant que spirituel ! Peut-être était-ce le résultat escompté quand on connaît un peu l'histoire de Pearson. Ou peut-être était-ce dû à l'intervention maligne de la pleine lune qui brillait ce soir-là. Avec Josh Pearson, je me dis que ce genre de chose peut être possible, allez savoir ...
Une chose est claire cependant, je ne suis pas sorti complètement intact de cette expérience. Autant dire qu'il m'en a fallu de la vodka pour reprendre un tant soit peu mes esprits.
Alors même si le son était pourri, et même si le concert a été honteusement court, l'événement reste inoubliable. Nul doute que le souvenir restera longtemps présent dans ma mémoire.
Les éléments étaient pourtant contre nous ce soir-là. Des problèmes de son incessants nous ont privés d'une bonne partie du spectacle, et les quelques personnes attirées seulement par la gratuité de la soirée ont réussi à être encore plus irritantes. On arrivera cependant à oublier bien vite tous ces désagréments tant le choc provoqué par la musique fut immense.
Josh Pearson est désormais seul sur scène, s'accompagnant uniquement d'une guitare acoustique branchée à un ampli de merde. Dès le début, on est tétanisé par la puissance qui se dégage et tout à coup, c'est une pluie d'émotions qui nous submerge ... carrément.
Ce premier morceau, jamais il ne l'a terminé ... à cause de ces putain de problèmes de son ! Qu'importe, le charme était irrésistible. Chaque titre fut habité par un souffle divin démoniaque, et la voix de Josh Pearson est certainement l'une des plus incroyables qu'il m'ait été donné d'entendre. Elle dégage une puissance surréaliste et spirituelle n'évoquant rien de déjà entendu, et son jeu de guitare s'avère être lui aussi d'une richesse peu commune. Il fallait le voir malmener sa six cordes comme un damné, décuplant sans trêves l'intensité jusqu'à atteindre une souffrance aliénée laissant à peine entrevoir un nirvana chimérique ...
Avec une interprétation toujours sur le fil du rasoir, les titres s'enchaînaient, et l'on avait du mal à savoir s'ils étaient joués dans leur version définitive, ou si Josh les triturait volontairement pour en faire jaillir quelque obscure lumière. Alors qu'il est principalement question de Dieu et du diable dans ses chansons, j'ai eu pour ma part la sensation d'assister à un événement résolument païen ... charnel autant que spirituel ! Peut-être était-ce le résultat escompté quand on connaît un peu l'histoire de Pearson. Ou peut-être était-ce dû à l'intervention maligne de la pleine lune qui brillait ce soir-là. Avec Josh Pearson, je me dis que ce genre de chose peut être possible, allez savoir ...
Une chose est claire cependant, je ne suis pas sorti complètement intact de cette expérience. Autant dire qu'il m'en a fallu de la vodka pour reprendre un tant soit peu mes esprits.
Alors même si le son était pourri, et même si le concert a été honteusement court, l'événement reste inoubliable. Nul doute que le souvenir restera longtemps présent dans ma mémoire.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Max |
Merci à Max pour la photo.
En ligne
609 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages