Mirror/Dash
Saint-Brieuc [Festival Art Rock - La Passerelle: Grand Théatre] - jeudi 02 juin 2005 |
Suivant le sublissime concert de Text Of Light, Kim Gordon et Thurston Moore viennent à leur tour se présenter sur la scène du grand théatre de la Passerelle sous l'ovation du public afin de présenter leur side-project: Mirror/Dash.
Munis tous deux de leur guitare, les deux membres charismatiques de Sonic Youth vont, à l'instar de Jim O'Rourke ou Text Of Light quelques instants plus tôt, proposer au public briochin un rock expérimental bruitiste sur lequel vient se poser la voix de Kim Gordon; et ce, devant des films réalisés par Olivier Assayas en personne. Malheureusement, la prestation proposée par le couple à la ville comme à la scène ne parviendra pas à se faire aussi convaincante que celle de leurs comparses Ranaldo et Shelley. En effet, si certains passages réussissent à briller du fait de la maîtrise exemplaire des instruments et des facultés de Mirror/Dash à occuper un espace sonore grâce à des saturations et des larsens, le couple ne parvient pas à éviter les écueils que sont l'ennui provoqué par une musique dont on ne devine jamais vraiment la finalité, et dont la destination nous est totalement inconnue.
Ainsi, Mirror/Dash nous présente un concert en demi-teinte. Les coups de génie succèdent à l'ennui profond et vice-versa. Tantôt on en redemande encore et encore et tantôt, on ne sait pas où Mirror/Dash veut nous entraîner et l'on souhaite à peine le découvrir. Et il faut bien l'admettre, il n'est pas sûr que je serais resté jusqu'à la fin du concert si les deux personnes présentes face à moi ne répondaient pas aux noms de Kim Gordon et Thurston Moore. Et même si Kim Gordon fera tout son possible pour rendre ce concert aussi vivant qu'il puisse l'être, Mirror/Dash aura livré ce soir un concert honnête... mais seulement honnête où l'avant-garde flirtait autant avec le génie qu'avec le désintéressement.
Munis tous deux de leur guitare, les deux membres charismatiques de Sonic Youth vont, à l'instar de Jim O'Rourke ou Text Of Light quelques instants plus tôt, proposer au public briochin un rock expérimental bruitiste sur lequel vient se poser la voix de Kim Gordon; et ce, devant des films réalisés par Olivier Assayas en personne. Malheureusement, la prestation proposée par le couple à la ville comme à la scène ne parviendra pas à se faire aussi convaincante que celle de leurs comparses Ranaldo et Shelley. En effet, si certains passages réussissent à briller du fait de la maîtrise exemplaire des instruments et des facultés de Mirror/Dash à occuper un espace sonore grâce à des saturations et des larsens, le couple ne parvient pas à éviter les écueils que sont l'ennui provoqué par une musique dont on ne devine jamais vraiment la finalité, et dont la destination nous est totalement inconnue.
Ainsi, Mirror/Dash nous présente un concert en demi-teinte. Les coups de génie succèdent à l'ennui profond et vice-versa. Tantôt on en redemande encore et encore et tantôt, on ne sait pas où Mirror/Dash veut nous entraîner et l'on souhaite à peine le découvrir. Et il faut bien l'admettre, il n'est pas sûr que je serais resté jusqu'à la fin du concert si les deux personnes présentes face à moi ne répondaient pas aux noms de Kim Gordon et Thurston Moore. Et même si Kim Gordon fera tout son possible pour rendre ce concert aussi vivant qu'il puisse l'être, Mirror/Dash aura livré ce soir un concert honnête... mais seulement honnête où l'avant-garde flirtait autant avec le génie qu'avec le désintéressement.
Moyen 10/20 | par X_Jpbowersock |
Photo par moi-même.
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