Late Of The Pier
Montréal - Canada [The Saints] - jeudi 09 avril 2009 |
A une certaine époque, Axl Rose, chanteur des Guns, alors maîtres du monde, chantait : "Nice boys don't play rock'n roll". Le concert du soir révèle tout le contraire. Les quatre gars qui jouent sur scène ont tous l'air de gentils garçons, fils à papa. Le genre que l'on a tous croisé, petits gosses de riches qui pensent que le monde leur appartient et qui multiplient les conneries sachant qu'ils ne risquent strictement rien. Le genre qui ne pense pas beaucoup à par ça.
Le matos est assez ahurissant pour un groupe aussi jeune : trois claviers, ordinateurs, guitare, basse, et batterie. Je pense à Nirvana. Quand aura-t-on un nouveau groupe qui nous débarrassera des claviers ? (soupir). J'ai une furieuse envie de baffer le chanteur. Le clavieriste aussi d'ailleurs. Le bassiste à l'air complètement niais. C'est le seul point positif. Des poseurs, tous des poseurs. On assiste à un concert de rock paillettes. Du Bling bling qui plaira au petit Nicolas. Le micro tombe dans la foule, le chanteur se met debout sur la batterie. Rock‘n Roll. Sauf que tout sent le falsifié, l'assurance tout risque et le cordon de sécurité.
Enfin bon, passons. The Whip qui ouvre le concert est plutôt bon. Ça pulse, c'est dynamique. La batteuse martèle ses tomes avec fougue et plus de talent que celle des White Stripes. Le chanteur a un faux air de Josh Homme. Quand bien même on ne voit pas de révolution se profiler, une bonne première partie est assez rare pour être soulignée. Le tout est efficace, rien à dire.
Late Of The Pier, malgré l'apparence, se défend bien. Un groupe de l'instant présent, rien de plus, rien de moins non plus. Un certain talent pour écrire des chansons qui bougent, de l'énergie pour les concerts. Force est de constater qu'on passe un bon moment. Jusqu'au rappel. Pas de rappel. Et là, les préjugés reprennent le dessus, illico-presto, "c'est quoi ces petits merdeux, pour qui ils se prennent ceux là,...". Pfff!!! On se calme. La soirée était bonne : deux groupes plus que corrects, le Canadien de Montréal s'est qualifié pour les play-off, puis il y avait de la bière. Que demande le peuple ?
C'est bien le problème avec ce groupe-là. Il faut bien s'avouer qu'on a apprécié la musique. Malgré les claviers. Malgré la pose. Le feeling contre le rationnel. Sauf qu'en musique le rationnel... Bon. Reste que, j'attends encore le groupe qui nous sortira de l'electro rock. Faudra bien un jour, reprendre le rock aux clubbeurs, le rendre aux rockeurs. En attendant, ne soyons pas de mauvaise foi ou pire, de petit vieux avant l'heure. Méfions nous du "c'était mieux avant".
Le matos est assez ahurissant pour un groupe aussi jeune : trois claviers, ordinateurs, guitare, basse, et batterie. Je pense à Nirvana. Quand aura-t-on un nouveau groupe qui nous débarrassera des claviers ? (soupir). J'ai une furieuse envie de baffer le chanteur. Le clavieriste aussi d'ailleurs. Le bassiste à l'air complètement niais. C'est le seul point positif. Des poseurs, tous des poseurs. On assiste à un concert de rock paillettes. Du Bling bling qui plaira au petit Nicolas. Le micro tombe dans la foule, le chanteur se met debout sur la batterie. Rock‘n Roll. Sauf que tout sent le falsifié, l'assurance tout risque et le cordon de sécurité.
Enfin bon, passons. The Whip qui ouvre le concert est plutôt bon. Ça pulse, c'est dynamique. La batteuse martèle ses tomes avec fougue et plus de talent que celle des White Stripes. Le chanteur a un faux air de Josh Homme. Quand bien même on ne voit pas de révolution se profiler, une bonne première partie est assez rare pour être soulignée. Le tout est efficace, rien à dire.
Late Of The Pier, malgré l'apparence, se défend bien. Un groupe de l'instant présent, rien de plus, rien de moins non plus. Un certain talent pour écrire des chansons qui bougent, de l'énergie pour les concerts. Force est de constater qu'on passe un bon moment. Jusqu'au rappel. Pas de rappel. Et là, les préjugés reprennent le dessus, illico-presto, "c'est quoi ces petits merdeux, pour qui ils se prennent ceux là,...". Pfff!!! On se calme. La soirée était bonne : deux groupes plus que corrects, le Canadien de Montréal s'est qualifié pour les play-off, puis il y avait de la bière. Que demande le peuple ?
C'est bien le problème avec ce groupe-là. Il faut bien s'avouer qu'on a apprécié la musique. Malgré les claviers. Malgré la pose. Le feeling contre le rationnel. Sauf qu'en musique le rationnel... Bon. Reste que, j'attends encore le groupe qui nous sortira de l'electro rock. Faudra bien un jour, reprendre le rock aux clubbeurs, le rendre aux rockeurs. En attendant, ne soyons pas de mauvaise foi ou pire, de petit vieux avant l'heure. Méfions nous du "c'était mieux avant".
Sympa 14/20 | par Eddie |
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