Nervous Cabaret
Paris [L'international] - vendredi 19 septembre 2008 |
Je n'étais pas venu pour voir Nervous Cabaret, juste retrouver des gens pour boire un coup. Accessoirement c'était aussi l'occasion d'aller voir à quoi ressemblait un nouveau bar concert. Je connaissais très peu le groupe et le peu que j'en avais entendu ne m'avait pas fait une très bonne impression. Une fusion rock fanfare, avec un chanteur orientalisant bof bof m'étais-je dis, pas mon truc.
En plus je sortais tout juste d'une chouette soirée de concert, la release party du nouvel album de François Virot, la vraie raison de ma présence à la capitale. Tout ça pour dire que quand ces loulous aux looks improbables sont montés sur scène, c'était franchement pas gagné pour moi.
Mais ce chanteur qui semblait évadé d'une prison pour gangster chicanos, ou en congé de Cypress Hill à su me faire vibrer avec son incroyable présence bougonne et surtout sa voix incroyable, capable d'évoquer en un instant aussi bien Jeff Buckley que Tom Waits ou Nusrat Fateh Alin Khan.
Et puis il y a ce groupe qui, s'il cède bel et bien par moments aux facilités rock fanfares kusturiquesques, mais après tout c'est pas désagréable en live ne soyons pas pisse vinaigre, propose quand même un rock à la fois puissant, sombre et tortueux, où le trombone, loin de ce contenter de sautillements ska sait apporter de l'épaisseur dramatique comme chez le Tom Waits précité ou dans les meilleurs saxos de morphine et la section rythmique sait faire alterner le chaud et le froid notamment grâce à d'imparables accélérations à la batterie.
En bref ce fut un excellent moment de rock et de musique étrange original surprenant, une claque. Merci à eux et je conseille à tous de courir les voir sur scène.
En plus je sortais tout juste d'une chouette soirée de concert, la release party du nouvel album de François Virot, la vraie raison de ma présence à la capitale. Tout ça pour dire que quand ces loulous aux looks improbables sont montés sur scène, c'était franchement pas gagné pour moi.
Mais ce chanteur qui semblait évadé d'une prison pour gangster chicanos, ou en congé de Cypress Hill à su me faire vibrer avec son incroyable présence bougonne et surtout sa voix incroyable, capable d'évoquer en un instant aussi bien Jeff Buckley que Tom Waits ou Nusrat Fateh Alin Khan.
Et puis il y a ce groupe qui, s'il cède bel et bien par moments aux facilités rock fanfares kusturiquesques, mais après tout c'est pas désagréable en live ne soyons pas pisse vinaigre, propose quand même un rock à la fois puissant, sombre et tortueux, où le trombone, loin de ce contenter de sautillements ska sait apporter de l'épaisseur dramatique comme chez le Tom Waits précité ou dans les meilleurs saxos de morphine et la section rythmique sait faire alterner le chaud et le froid notamment grâce à d'imparables accélérations à la batterie.
En bref ce fut un excellent moment de rock et de musique étrange original surprenant, une claque. Merci à eux et je conseille à tous de courir les voir sur scène.
Parfait 17/20 | par To7 |
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