Lvmen
Rennes [Mondo Bizarro] - dimanche 04 mars 2007 |
Pas foule au Mondo Bizarro en ce dimanche soir pour accueillir les cinq Tchèques de Lvmen, et pourtant... Lvmen ne va pas se laisser abattre, bien au contraire !
Et les choses n'étaient toutefois pas si bien parties que cela. Le groupe va débuter par un premier titre ne parvenant en aucun cas à reproduire la richesse et l'intensité de leurs compositions éprouvées lors de l'écoute de leurs (deux) albums. Avec une batterie qui peine à s'imposer et qui ne "claque" pas vraiment, et des guitares définitivement loin d'être suffisamment tranchantes, il est bien difficile de reconnaître le Lvmen des grands soirs !
Tout ne s'engageait donc pas pour le mieux, mais le combo va bien vite remettre les pendules à l'heure.
Dès le second morceau, tout se met en place, et s'agence idéalement si bien tout est parfaitement reconnaissable: les guitares prennent enfin l'ampleur qu'elles méritent déchirant l'atmosphère de leurs envolées et la section rythmique va s'avérer irréprochable tant au niveau du batteur qui s'est décidé à matraquer ses fûts comme il se doit, que du bassiste, imposant par son gabarit, calé imperturbablement sur ses jambes s'octroyant également une partie du chant (ou des cris, c'est au choix).
Ce qui paraît monstrueux sur album prend toute son envergure sur scène. Le post-hardcore du quintette est d'une puissance ravageuse. Tout en puissance donc ce set de Lvmen, mais également empreint d'un climat typiquement post-rock déjà présent sur les albums du groupe. Ici les cinq vont présenter leur dernier en date (Mondo – le bien nommé pour l'occasion) dans son intégralité avant de terminer sur "7", l'excellent morceau clôturant leur tout aussi excellent premier opus Raison D'Etre. Les guitares et les samples n'auront d'autres raisons que d'entraîner le public au sein des méandres ténébreux des Tchèques portés par les cris du bassiste ou du clavieriste.
Moi qui pensais déjà auparavant que l'excitation générale autour de certains Isis et autres Cult Of Luna me semblait bien excessive (bon, Isis à la limite, mais Cult Of Luna c'est beaucoup plus discutable...), me voilà donc conforté dans mon idée: Pourquoi ces types-là ne sont-ils pas AU MOINS aussi vénérés que la bande à Aaron Turner ? Pourquoi ne leur attribue-t-on pas la même aura ? Cela restera définitivement pour moi un mystère tant les atmosphères et l'univers qu'ils peignent sont d'une richesse, d'une force, et d'une tension à toute épreuve.
Après une heure environ (je pense) de concert, Lvmen ne va laisser aucun doute quant à son talent à œuvrer dans les confins d'un post-hardcore à la fois tourmenté et lumineux. La classe, quoi !
C'est ce qu'on appelle un concert des plus salvateurs !
Et les choses n'étaient toutefois pas si bien parties que cela. Le groupe va débuter par un premier titre ne parvenant en aucun cas à reproduire la richesse et l'intensité de leurs compositions éprouvées lors de l'écoute de leurs (deux) albums. Avec une batterie qui peine à s'imposer et qui ne "claque" pas vraiment, et des guitares définitivement loin d'être suffisamment tranchantes, il est bien difficile de reconnaître le Lvmen des grands soirs !
Tout ne s'engageait donc pas pour le mieux, mais le combo va bien vite remettre les pendules à l'heure.
Dès le second morceau, tout se met en place, et s'agence idéalement si bien tout est parfaitement reconnaissable: les guitares prennent enfin l'ampleur qu'elles méritent déchirant l'atmosphère de leurs envolées et la section rythmique va s'avérer irréprochable tant au niveau du batteur qui s'est décidé à matraquer ses fûts comme il se doit, que du bassiste, imposant par son gabarit, calé imperturbablement sur ses jambes s'octroyant également une partie du chant (ou des cris, c'est au choix).
Ce qui paraît monstrueux sur album prend toute son envergure sur scène. Le post-hardcore du quintette est d'une puissance ravageuse. Tout en puissance donc ce set de Lvmen, mais également empreint d'un climat typiquement post-rock déjà présent sur les albums du groupe. Ici les cinq vont présenter leur dernier en date (Mondo – le bien nommé pour l'occasion) dans son intégralité avant de terminer sur "7", l'excellent morceau clôturant leur tout aussi excellent premier opus Raison D'Etre. Les guitares et les samples n'auront d'autres raisons que d'entraîner le public au sein des méandres ténébreux des Tchèques portés par les cris du bassiste ou du clavieriste.
Moi qui pensais déjà auparavant que l'excitation générale autour de certains Isis et autres Cult Of Luna me semblait bien excessive (bon, Isis à la limite, mais Cult Of Luna c'est beaucoup plus discutable...), me voilà donc conforté dans mon idée: Pourquoi ces types-là ne sont-ils pas AU MOINS aussi vénérés que la bande à Aaron Turner ? Pourquoi ne leur attribue-t-on pas la même aura ? Cela restera définitivement pour moi un mystère tant les atmosphères et l'univers qu'ils peignent sont d'une richesse, d'une force, et d'une tension à toute épreuve.
Après une heure environ (je pense) de concert, Lvmen ne va laisser aucun doute quant à son talent à œuvrer dans les confins d'un post-hardcore à la fois tourmenté et lumineux. La classe, quoi !
C'est ce qu'on appelle un concert des plus salvateurs !
Parfait 17/20 | par X_Jpbowersock |
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