Ruins
Undercurrent |
Label :
Listenable |
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C'est toujours un peu nul d'attaquer par un cliché mais, généralement, quand on pense à l'Australie, ce n'est pas vraiment le Métal qui remonte comme pensée première et encore moins le Black. Il existe pourtant d'excellents groupes (The Amenta, Abominator, Bestial Warlust, Deströyer 666, Portal, etc.) dont Ruins qui, avec Undercurrent, en est déjà à son cinquième album depuis 2005.
Ne connaissant pas les sorties précédentes du duo Dave Haley (batterie), Alex Pope (chant, guitare, basse), je ne suis donc pas en mesure de comparer ces huit nouvelles compositions à leurs aînées mais cela n'entache pas pour autant mon avis immédiat. Dès les premières écoutes, il me semble évident que la formation évolue dans un registre assez similaire à celui du Rotting Christ de ces dernières années, quelque part entre Aealo et Rituals, l'approche symphonique en moins. Undercurrent serait donc une espèce de version brute et sans fioritures de la musique des Grecs, d'avantage Black Métal que Dark Métal si l'on devait apposer une étiquette.
Cela dit, Ruins n'est pas un simple et triste épigone de la bande à Sakis Tolis. En effet, sans être particulièrement originales, les qualités tant musicales qu'extramusicales de cet album sont nombreuses. Déjà, pour ce qui est de la forme, on appréciera la beauté de l'artwork ainsi que la propreté d'une production limpide, froide et puissante, parfaitement adaptée au propos. Ensuite, d'un point de vue de l'écriture, c'est quand même du haut niveau : les nombreuses variations de tempos, les climats changeants bien que toujours orageux, le chant rauque, le riffing inspiré, tout ça démontre, outre un professionnalisme certain, un talent indéniable. À titre purement personnel, j'apprécie notamment l'absence de solos, la prédominance des grosses rythmiques et l'aspect martial de l'ensemble, un peu à la manière d'un Samael.
De plus, Undercurrent est compact, homogène. Pas de compositions en deçà de la moyenne, c'est bien mais quand en plus certaines sortent carrément du lot, "Certainty the Adversary" ou le final "Symbols from Intent" notamment, c'est encore mieux. Cela démontre la capacité de Ruins à sortir de ses schémas classiques pour penser son album de façon progressive : ce n'est plus une simple succession de chansons, c'est un tout évolutif, une histoire triste qui finit forcément mal. Une belle découverte...
Ne connaissant pas les sorties précédentes du duo Dave Haley (batterie), Alex Pope (chant, guitare, basse), je ne suis donc pas en mesure de comparer ces huit nouvelles compositions à leurs aînées mais cela n'entache pas pour autant mon avis immédiat. Dès les premières écoutes, il me semble évident que la formation évolue dans un registre assez similaire à celui du Rotting Christ de ces dernières années, quelque part entre Aealo et Rituals, l'approche symphonique en moins. Undercurrent serait donc une espèce de version brute et sans fioritures de la musique des Grecs, d'avantage Black Métal que Dark Métal si l'on devait apposer une étiquette.
Cela dit, Ruins n'est pas un simple et triste épigone de la bande à Sakis Tolis. En effet, sans être particulièrement originales, les qualités tant musicales qu'extramusicales de cet album sont nombreuses. Déjà, pour ce qui est de la forme, on appréciera la beauté de l'artwork ainsi que la propreté d'une production limpide, froide et puissante, parfaitement adaptée au propos. Ensuite, d'un point de vue de l'écriture, c'est quand même du haut niveau : les nombreuses variations de tempos, les climats changeants bien que toujours orageux, le chant rauque, le riffing inspiré, tout ça démontre, outre un professionnalisme certain, un talent indéniable. À titre purement personnel, j'apprécie notamment l'absence de solos, la prédominance des grosses rythmiques et l'aspect martial de l'ensemble, un peu à la manière d'un Samael.
De plus, Undercurrent est compact, homogène. Pas de compositions en deçà de la moyenne, c'est bien mais quand en plus certaines sortent carrément du lot, "Certainty the Adversary" ou le final "Symbols from Intent" notamment, c'est encore mieux. Cela démontre la capacité de Ruins à sortir de ses schémas classiques pour penser son album de façon progressive : ce n'est plus une simple succession de chansons, c'est un tout évolutif, une histoire triste qui finit forcément mal. Une belle découverte...
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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