The Afghan Whigs
Do To The Beast |
Label :
Sub Pop |
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On se souvient tous encore de la première écoute de 1965, album sortit en 1998 et redoutablement efficace. Après cet album The Afghan Whigs n'avait plus rien à prouver. Et pourtant, 16 ans plus tard Greg Dulli semble vouloir nous montrer qu'il en a encore sous le pied, et pour notre plus grand bonheur !
L'album commence par "Parked Outside", Mr Dulli nous annonce la couleur "If they've seen it all show 'em something new", c'est qu'il n'a pas renoncé le Dulli !
Cette musique a pour qualité de nous plonger tout de suite dans l'album, pas le temps de se préparer, vous êtes dedans ! Et avec des changements d'intensité et une voix nouvelle, Dulli nous emmène à nouveau sur ce chemin du vice qu'il connait si bien. S'ensuit alors "Matamoros", une musique très intense qui fait une transition parfaite pour "It Kills", titre plus calme que les précédents et véritable fer de lance de cette face A notamment pour ses chœurs, qui lanceront ce morceau. Ce titre change totalement la direction du disque, pour une face B plus lente et plus structurée.
"It Kills" nous entraîne vers "Algiers", premier titre de la face B et sans doute LA piste de ce disque. Enfin, ce premier disque ce termine par le morceau "Lost in the Woods" où le piano apporte une ambiance plus obscure.
De la même manière que "Parked Outside", "The Lottery" entame cet autre disque avec la guitare rythmique de notre cher Greg, qui joue ce rôle à merveille. l'intensité diminue pour laisser place à "Can Rova" une musique calme où la voix du leader est le principal atout, instrument qui, à mon goût, fut rarement aussi bien utilisé dans la carrière de The Afghan whigs qu'ici.
La dernière face commence avec "Royal Cream", plus dansante que "Can Rova" sans pour autant créer de cassure. "I am Fire" nous amène lentement vers la dernière musique de l'album, mettant à nouveau la voix du chanteur en avant. Greg Dully et sa bande termine le disque en apothéose avec "These Sticks", où l'on retrouve le thème de The Afghan Whigs : un amour déçu.
Cet album se détache véritablement de ces prédécesseurs,notamment la face B réussissant à nous emmener tantôt dans un western tantôt dans une forêt aussi sombre que les sentiments de l'auteur. Cet album s'illustre aussi par une utilisation différente de la voix de chanteur, plus fragile mais plus audacieuse. Comme pour 1965, les transitions de l'album sont parfaites.
Un excellent album, régulier dans la qualité, un retour réussi !
L'album commence par "Parked Outside", Mr Dulli nous annonce la couleur "If they've seen it all show 'em something new", c'est qu'il n'a pas renoncé le Dulli !
Cette musique a pour qualité de nous plonger tout de suite dans l'album, pas le temps de se préparer, vous êtes dedans ! Et avec des changements d'intensité et une voix nouvelle, Dulli nous emmène à nouveau sur ce chemin du vice qu'il connait si bien. S'ensuit alors "Matamoros", une musique très intense qui fait une transition parfaite pour "It Kills", titre plus calme que les précédents et véritable fer de lance de cette face A notamment pour ses chœurs, qui lanceront ce morceau. Ce titre change totalement la direction du disque, pour une face B plus lente et plus structurée.
"It Kills" nous entraîne vers "Algiers", premier titre de la face B et sans doute LA piste de ce disque. Enfin, ce premier disque ce termine par le morceau "Lost in the Woods" où le piano apporte une ambiance plus obscure.
De la même manière que "Parked Outside", "The Lottery" entame cet autre disque avec la guitare rythmique de notre cher Greg, qui joue ce rôle à merveille. l'intensité diminue pour laisser place à "Can Rova" une musique calme où la voix du leader est le principal atout, instrument qui, à mon goût, fut rarement aussi bien utilisé dans la carrière de The Afghan whigs qu'ici.
La dernière face commence avec "Royal Cream", plus dansante que "Can Rova" sans pour autant créer de cassure. "I am Fire" nous amène lentement vers la dernière musique de l'album, mettant à nouveau la voix du chanteur en avant. Greg Dully et sa bande termine le disque en apothéose avec "These Sticks", où l'on retrouve le thème de The Afghan Whigs : un amour déçu.
Cet album se détache véritablement de ces prédécesseurs,notamment la face B réussissant à nous emmener tantôt dans un western tantôt dans une forêt aussi sombre que les sentiments de l'auteur. Cet album s'illustre aussi par une utilisation différente de la voix de chanteur, plus fragile mais plus audacieuse. Comme pour 1965, les transitions de l'album sont parfaites.
Un excellent album, régulier dans la qualité, un retour réussi !
Parfait 17/20 | par Len |
Ecoutable sur : https://theafghanwhigs.bandcamp.com/album/do-to-the-beast
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