Crossover
Fantasmo |
Label :
International Deejay Gigolo |
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En matière d'Electro, j'ai souvent du mal à citer des groupes récents, déjà parce que je n'en écoute plus beaucoup, ensuite parce que les quelques vieilleries de ma cédéthèque me conviennent parfaitement.
C'est le cas avec le duo Electro Darkwave made in New York (ouais mec, ça a quand même plus de gueule) de Crossover dont les beats ultra simplistes mais totalement irrésistibles de Fantasmo me procurent l'agréable sentiment d'une petite canaille se dandinant sur le dance-floor, un rictus coquin aux lèvres et la main sur la braguette. Il faut dire que la voix hautaine et désenchantée de Vanessa Tosti couplée à celle plus raffinée de Mark Ingram entretient une atmosphère sensuelle, pour ne pas dire sexuelle, tout au long des neuf compositions.
Avec trois fois rien (la musique est vraiment dépouillée à l'extrême) mais systématiquement un gimmick parfait, genre le beat de "The Great Katanza", on a de suite le cul qui trémousse et la tête qui marque les temps. Certainement la marque des bons compositeurs qui ne se sentent pas obligés de masquer la pauvreté de leur inspiration derrière des tonnes d'arrangements.
L'avantage de Crossover c'est que comme il n'a jamais sonné dans le coup, il ne sera jamais has been. À écouter si l'on recherche de l'Electro soft, limite coiffeur, mais élégante.
C'est le cas avec le duo Electro Darkwave made in New York (ouais mec, ça a quand même plus de gueule) de Crossover dont les beats ultra simplistes mais totalement irrésistibles de Fantasmo me procurent l'agréable sentiment d'une petite canaille se dandinant sur le dance-floor, un rictus coquin aux lèvres et la main sur la braguette. Il faut dire que la voix hautaine et désenchantée de Vanessa Tosti couplée à celle plus raffinée de Mark Ingram entretient une atmosphère sensuelle, pour ne pas dire sexuelle, tout au long des neuf compositions.
Avec trois fois rien (la musique est vraiment dépouillée à l'extrême) mais systématiquement un gimmick parfait, genre le beat de "The Great Katanza", on a de suite le cul qui trémousse et la tête qui marque les temps. Certainement la marque des bons compositeurs qui ne se sentent pas obligés de masquer la pauvreté de leur inspiration derrière des tonnes d'arrangements.
L'avantage de Crossover c'est que comme il n'a jamais sonné dans le coup, il ne sera jamais has been. À écouter si l'on recherche de l'Electro soft, limite coiffeur, mais élégante.
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
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