Whourkr
4247 Snare Drums |
Label :
Ad Noiseam |
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Lorsque j'avais découvert Whourkr via leur premier album Naät, je m'étais dit que l'on avait là de sacrés malades mais que finalement le projet ne pourrait pas aller très loin, tant le cocktail musical présenté me semblait peu adapté à d'autres développements. Pourtant, 4247 Snare Drums est déjà le troisième album de ce duo français qui encore une fois pose la barre très haut, toujours avec ce mélange de brutal death, de breakcore et de glitch.
Au concept musical déjà bien barré s'ajoute un humour certain dans le choix des titres de chansons ("Quadruple Plis De Peau", "Coiffer Un Ours", "Pachyderm Catapult", etc.), ce qui nous change un peu des délires porno gore habituels.
Bien entendu, ce n'est pas parce que l'on aime le death ou l'electro d'un Venetian Snares que l'on appréciera Whourkr. Les premiers considèreront que c'est bien trop expérimental (même si "Manger Du Beurre" enfonce les derniers Cannibal Corpse) et les seconds fuiront ce concept ultra brutal au chant guttural. Quoi qu'il en soit, les types maîtrisent à la perfection le style hyper ciblé et pointu qu'ils se sont choisis. On appellera ça du cyber grind pour faire court.
Si l'album n'est pas à la portée de toutes les oreilles, il sera pour les plus curieux l'un des trucs les plus délirants du moment. S'essayant parfois au symphonique ("Ostina") mais toujours avec la même réussite, Whourkr semble capable de se jouer de tous les genres et de rivaliser avec les meilleurs. Ce sont les branleurs du fond de la classe, talentueux mais je m'en foutiste, ne respectant aucun code, aucune convention. C'est un regard nouveau porté sur la musique, un mix entre l'école death américaine, Child Abuse et l'industriel. Furieusement génial.
Au concept musical déjà bien barré s'ajoute un humour certain dans le choix des titres de chansons ("Quadruple Plis De Peau", "Coiffer Un Ours", "Pachyderm Catapult", etc.), ce qui nous change un peu des délires porno gore habituels.
Bien entendu, ce n'est pas parce que l'on aime le death ou l'electro d'un Venetian Snares que l'on appréciera Whourkr. Les premiers considèreront que c'est bien trop expérimental (même si "Manger Du Beurre" enfonce les derniers Cannibal Corpse) et les seconds fuiront ce concept ultra brutal au chant guttural. Quoi qu'il en soit, les types maîtrisent à la perfection le style hyper ciblé et pointu qu'ils se sont choisis. On appellera ça du cyber grind pour faire court.
Si l'album n'est pas à la portée de toutes les oreilles, il sera pour les plus curieux l'un des trucs les plus délirants du moment. S'essayant parfois au symphonique ("Ostina") mais toujours avec la même réussite, Whourkr semble capable de se jouer de tous les genres et de rivaliser avec les meilleurs. Ce sont les branleurs du fond de la classe, talentueux mais je m'en foutiste, ne respectant aucun code, aucune convention. C'est un regard nouveau porté sur la musique, un mix entre l'école death américaine, Child Abuse et l'industriel. Furieusement génial.
Excellent ! 18/20 | par Arno Vice |
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