Xeno And Oaklander
Sentinelle |
Label :
Wierd |
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Xeno & Oaklander est un groupe classable en synth pop, soit de la pop à base de synthétiseurs, et en minimal synth, qui est un sous-genre de la minimal wave, c'est à dire de musique électronique minimaliste dérivant en droite ligne de la new wave, mais à base principalement de synthétiseurs bien sûr. Ce dernier eu sa cote de popularité à la fin des années 70, début des 80's, donc le groupe avec cet album en 2009 s'inscrit en plein revival. Suicide (le groupe d'Alan Vega), The Human League, Solid Space ou encore The Normal à la discographie si minuscule et pourtant si influente, furent à l'époque les plus illustres représentants de ce petit genre underground.
L'étranger et l'Oklandais, c'est l'histoire d'un duo basé à Brooklyn, composé de Miss Liz Wendelbo, une française née à Oslo, et de Sean McBride, alias Martial Canterel, un américain. Le chant éthéré de Liz déploie ses paroles en français la plupart du temps, tandis que les quelques apparitions de Sean se font en anglais. Les mélodies au synthétiseur, par leur simplicité doucereuse, par leur dépouillement nous touchent, leur rythme minimaliste impulsif est entêtant et on fini par se prendre au jeu, bien que le mélange puisse paraître quelque peu suranné pour certaines oreilles mal habituées. Sur ce petit disque plane l'ombre lointaine du grand Die Mensch-Maschine de Kraftwerk, dont l'influence reste irrévocable dans le monde de la musique électronique, et on remarque aussi la présence de quelques petites touches qui ne sont pas sans rappeler l'introspection d'un Joy Division, éternelle source d'inspiration. Cependant et bien heureusement le duo a su exploiter comme il faut ses influences et est parvenu avec sa personnalité à modeler cinq tubes qui font tout l'intérêt de l'album; "Saracen", "4th Wall", "Preuss", "Toho Picture" et "Sentinelle". Avec ça, quelques morceaux plus sombres ("Move I", "Nuit", "Another") alternent les ambiances.
Cependant techniquement moins fluide qu'un Ruth par exemple, et un peu inégal, ce deuxième album est tout de même une belle réussite, qui nous donne envie de nous pencher sur la suite. Attention toutefois aux indigestions générées par les écoute trop poussées, à consommer avec modération. La vague minimale n'a pas fini de déferler sur nos écoutilles, et puis quoi encore?!
L'étranger et l'Oklandais, c'est l'histoire d'un duo basé à Brooklyn, composé de Miss Liz Wendelbo, une française née à Oslo, et de Sean McBride, alias Martial Canterel, un américain. Le chant éthéré de Liz déploie ses paroles en français la plupart du temps, tandis que les quelques apparitions de Sean se font en anglais. Les mélodies au synthétiseur, par leur simplicité doucereuse, par leur dépouillement nous touchent, leur rythme minimaliste impulsif est entêtant et on fini par se prendre au jeu, bien que le mélange puisse paraître quelque peu suranné pour certaines oreilles mal habituées. Sur ce petit disque plane l'ombre lointaine du grand Die Mensch-Maschine de Kraftwerk, dont l'influence reste irrévocable dans le monde de la musique électronique, et on remarque aussi la présence de quelques petites touches qui ne sont pas sans rappeler l'introspection d'un Joy Division, éternelle source d'inspiration. Cependant et bien heureusement le duo a su exploiter comme il faut ses influences et est parvenu avec sa personnalité à modeler cinq tubes qui font tout l'intérêt de l'album; "Saracen", "4th Wall", "Preuss", "Toho Picture" et "Sentinelle". Avec ça, quelques morceaux plus sombres ("Move I", "Nuit", "Another") alternent les ambiances.
Cependant techniquement moins fluide qu'un Ruth par exemple, et un peu inégal, ce deuxième album est tout de même une belle réussite, qui nous donne envie de nous pencher sur la suite. Attention toutefois aux indigestions générées par les écoute trop poussées, à consommer avec modération. La vague minimale n'a pas fini de déferler sur nos écoutilles, et puis quoi encore?!
Bon 15/20 | par Kronh |
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