James Blake
James Blake |
Label :
Atlas |
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Issu d'une des scènes les plus novatrices et inspirées de la dernière décennie, James Blake débarque et nous en met plein les oreilles. Le dubstep a trouvé un visage. Dans un genre ou l'anonymat est la norme, quand on pense aux fantomatiques Burial ou Kode9, James Blake est un O.V.N.I. Il est l'incarnation d'un genre désincarné ou se mettre en avant n'est guère bien vu. Le premier peut être qui réalisera le crossover vers le grand public international (Il est signé sur une Major).
Agé de 23 ans, l'anglais, qui s'était fait connaître auparavant avec deux maxis Klavierwerke EP et CMYK EP, a une gueule d'ange et plaira sans doute beaucoup aux filles. Et aux garçons. Avec un disque presque parfait, à écouter pour soi, dans sa chambre au casque le soir tard, on ne peut pas vraiment en douter. Attention à ne pas confondre le garçon avec un vulgaire crooner et penser sa musique comme du Easy Listening. C'est pop, certes, mais certainement pas racoleur et Blake ne cède jamais à la facilité en témoignent ces beats tordu sur Unluck ou ces nombreux passages a capela la voix passé et repassé dans une bonne dose de distorsion. Des ballades au piano sauce dubstep en quelque sorte.
Un disque de solitude qui réchauffe le cœur dans la froideur de l'hiver. Si le monde était juste James Blake deviendrait le nouveau héro des Kids romantiques, son disque placé sur la table de nuit à coté de Jeff Buckley et des Fleurs Du Mal de Beaudelaire. Seul l'avenir le dira. En attendant, et contrairement à ce qu'il prétend dans sa reprise Feist et premier hit de l'album, "Limit To Your Love", il n'y a pas de limite à notre amour pour James Blake.
Agé de 23 ans, l'anglais, qui s'était fait connaître auparavant avec deux maxis Klavierwerke EP et CMYK EP, a une gueule d'ange et plaira sans doute beaucoup aux filles. Et aux garçons. Avec un disque presque parfait, à écouter pour soi, dans sa chambre au casque le soir tard, on ne peut pas vraiment en douter. Attention à ne pas confondre le garçon avec un vulgaire crooner et penser sa musique comme du Easy Listening. C'est pop, certes, mais certainement pas racoleur et Blake ne cède jamais à la facilité en témoignent ces beats tordu sur Unluck ou ces nombreux passages a capela la voix passé et repassé dans une bonne dose de distorsion. Des ballades au piano sauce dubstep en quelque sorte.
Un disque de solitude qui réchauffe le cœur dans la froideur de l'hiver. Si le monde était juste James Blake deviendrait le nouveau héro des Kids romantiques, son disque placé sur la table de nuit à coté de Jeff Buckley et des Fleurs Du Mal de Beaudelaire. Seul l'avenir le dira. En attendant, et contrairement à ce qu'il prétend dans sa reprise Feist et premier hit de l'album, "Limit To Your Love", il n'y a pas de limite à notre amour pour James Blake.
Parfait 17/20 | par Eddie |
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