The Kelley Deal 6000
Boom ! Boom ! Boom ! |
Label :
New West |
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Le disque s'ouvre étonnamment sur une reprise de "Shag", déja dispensable sur Go To..., et la nouvelle version ne peut que laisser l'afficionado des erratiques soeurs Deal dans la perplexité la plus inquiétante. "Future Boy" et sa rage punk rassure un peu, mais "Baby I'm King" enfonce définitivement le clou de la déception.
En fait d'album, Boom ! Boom ! Boom ! n'est qu'une vague compilation de B-sides (l'EP Brillo Hunt) et de reprises de titres du précédent opus, et pas les meilleures en plus... Le groupe s'essaie à quelques expérimentations sonores marquées par les percussions, mais tout n'est qu'un pâle copie du Trixie Delicious précédent, et le verdict tombe très vite : on se fait chier comme des rats morts à l'écoute d'un disque ni fait ni à faire. Autant les Deal ont le talent et l'élégance nécessaires pour trousser sans trop de peine des mélodies pop, autant elles ne valent pas un pet de lapin lorsqu'elles se risquent à autre chose, de la bluette jazz-folk au pseudo post-rock, et l'on retrouve ici la majorité des écueils présents sur le Mountain Battles des Breeders, qui sortira pourtant presque 15 ans plus tard.
Affirmant le côté négligé des productions sporadiques des frangines, leur oeuvre n'en ressort ici pas grandie, et l'on oubliera bien vite un album en forme de canular, tant tout y est moche et vide. Même la pochette, c'est dire...
En fait d'album, Boom ! Boom ! Boom ! n'est qu'une vague compilation de B-sides (l'EP Brillo Hunt) et de reprises de titres du précédent opus, et pas les meilleures en plus... Le groupe s'essaie à quelques expérimentations sonores marquées par les percussions, mais tout n'est qu'un pâle copie du Trixie Delicious précédent, et le verdict tombe très vite : on se fait chier comme des rats morts à l'écoute d'un disque ni fait ni à faire. Autant les Deal ont le talent et l'élégance nécessaires pour trousser sans trop de peine des mélodies pop, autant elles ne valent pas un pet de lapin lorsqu'elles se risquent à autre chose, de la bluette jazz-folk au pseudo post-rock, et l'on retrouve ici la majorité des écueils présents sur le Mountain Battles des Breeders, qui sortira pourtant presque 15 ans plus tard.
Affirmant le côté négligé des productions sporadiques des frangines, leur oeuvre n'en ressort ici pas grandie, et l'on oubliera bien vite un album en forme de canular, tant tout y est moche et vide. Même la pochette, c'est dire...
Très mauvais 4/20 | par Gérard Cousin |
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