Peace Orchestra
Peace Orchestra |
Label :
G-Stone |
||||
Alors que le duo down-tempo autrichien Kruder & Dorfmeister vient de paraître un K & D Sessions très remarqué bien que constitué exclusivement de remixes, les deux acolytes se séparent l'un pour fonder Tosca (Dorfmeister), l'autre pour monter son Peace Orchestra (Kruder), dont cet album éponyme ne connaîtra pas de suite. "Orchestra" dans le nom, car nous tenons ici l'oeuvre d'un seul homme, véritable chef d'orchestre d'une ribambelle de samples, tous plus beaux les uns que les autres. Ce qui frappe d'emblée à l'écoute des deux projets, c'est leur surprenante ressemblance : beats de véritables batteries samplées au son très ample, rythmique lente et hypnotique très riche en basses, savant mélange de sons électroniques et samples d'instruments (contrebasse, clarinette, boucles de voix noyées dans la reverb), apportant une chaleur et un sensualité envoûtante à l'un comme à l'autre. Pourquoi donc les deux artistes n'ont-ils pas continué à bosser ensemble? Je n'en connais pas la réponse...
Là où l'album de Tosca était exclusivement instrumental, Peter Kruder se permet d'inviter la peu connue Chilli Bukasa qui interprète d'une voix chlorophormée le fabuleux "Shining", qui fait lentement dériver dans de très hautes sphères.
Tout comme le Suzuki de Tosca, cet album est à la fois fortement ancré dans le courant trip-hop downtempo de la fin des années 90 et particulièrement intemporel du fait du choix des sons, incroyablement organiques et chauds.
Ce n'est pas pour rien que la pochette contient un pansement (véritable!) collé sur le boîtier plastique à l'avant, sur lequel est écrit Peace Orchestra. Car oui, si le but du disque est de panser d'éventuelles plaies, le pari est réussi. Le disque est simple d'accès, remarquablement mis en sons et me fait voir des paysages gradioses défiler, comme contemplés de la vitre d'un vieux train.
Là où l'album de Tosca était exclusivement instrumental, Peter Kruder se permet d'inviter la peu connue Chilli Bukasa qui interprète d'une voix chlorophormée le fabuleux "Shining", qui fait lentement dériver dans de très hautes sphères.
Tout comme le Suzuki de Tosca, cet album est à la fois fortement ancré dans le courant trip-hop downtempo de la fin des années 90 et particulièrement intemporel du fait du choix des sons, incroyablement organiques et chauds.
Ce n'est pas pour rien que la pochette contient un pansement (véritable!) collé sur le boîtier plastique à l'avant, sur lequel est écrit Peace Orchestra. Car oui, si le but du disque est de panser d'éventuelles plaies, le pari est réussi. Le disque est simple d'accès, remarquablement mis en sons et me fait voir des paysages gradioses défiler, comme contemplés de la vitre d'un vieux train.
Très bon 16/20 | par Sam lowry |
En ligne
198 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages