Shout Out Louds
Our Ill Wills |
Label :
Merge |
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Plusieurs mois après sa sortie, Our Ill Wills, second album des suédois n'est toujours pas distribué au pays des sourds, et c'est bien dommage (à l'ère d'Internet et de la mondialisation, le silence de la presse musicale française est tout de même bien étrange).
Si Howl Howl Gaff Gaff, s'imposait comme l'une des bonnes surprises de 2005, celui-ci en garde la substantifique moelle pour lui donner encore un peu plus de goût et de mordant. Les scandinaves convoquent à nouveau le meilleur, des "pas toujours très gaies années 80", pour en proposer une synthèse lumineuse et résolument actuelle. Ici, ni grandiloquence, ni prétention, les Shout Out Louds, cousins humbles d'Arcade Fire jouant sous le soleil, ont cette capacité à allier mélancolie et joie de vivre, profondeur et fraicheur, ce qui rend leurs compositions particulièrement attachantes. Il y a du Jesus and Mary Chain période Darklands dans "Suit Yourself", la guitare de Johnny Marr dans "Parents Livinroom", et, ce qui devient une habitude ces derniers mois, la voix de Robert Smith un peu partout. On pense aussi beaucoup au Echo and the Bunnymen de "Ocean Rain", décidemment grande source d'inspiration. Il y a surtout "Impossible", son xylophone magique, ses violons aériens et en surplomb la douce voix de Bebban (la claviériste qui apporte énormément tout au long de l'album de sa voix comme de ses claviers). Une merveille, toute en retenue, sidérante de beauté, une grande chanson qui vous plonge dans une vague de souvenirs sans pour autant vous faire boire la tasse.
La rythmique bien que répétitive assure une certaine continuité, une cohérence et un fort dynamisme à cet album, qui s'impose comme une grande réussite de l'année 2007 et ce, sans signes extérieurs de souffrance. Quel est donc le secret de tous ces groupes venus du froid ?
Si Howl Howl Gaff Gaff, s'imposait comme l'une des bonnes surprises de 2005, celui-ci en garde la substantifique moelle pour lui donner encore un peu plus de goût et de mordant. Les scandinaves convoquent à nouveau le meilleur, des "pas toujours très gaies années 80", pour en proposer une synthèse lumineuse et résolument actuelle. Ici, ni grandiloquence, ni prétention, les Shout Out Louds, cousins humbles d'Arcade Fire jouant sous le soleil, ont cette capacité à allier mélancolie et joie de vivre, profondeur et fraicheur, ce qui rend leurs compositions particulièrement attachantes. Il y a du Jesus and Mary Chain période Darklands dans "Suit Yourself", la guitare de Johnny Marr dans "Parents Livinroom", et, ce qui devient une habitude ces derniers mois, la voix de Robert Smith un peu partout. On pense aussi beaucoup au Echo and the Bunnymen de "Ocean Rain", décidemment grande source d'inspiration. Il y a surtout "Impossible", son xylophone magique, ses violons aériens et en surplomb la douce voix de Bebban (la claviériste qui apporte énormément tout au long de l'album de sa voix comme de ses claviers). Une merveille, toute en retenue, sidérante de beauté, une grande chanson qui vous plonge dans une vague de souvenirs sans pour autant vous faire boire la tasse.
La rythmique bien que répétitive assure une certaine continuité, une cohérence et un fort dynamisme à cet album, qui s'impose comme une grande réussite de l'année 2007 et ce, sans signes extérieurs de souffrance. Quel est donc le secret de tous ces groupes venus du froid ?
Parfait 17/20 | par Robur |
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