The Danse Society
Heaven Is Waiting |
Label :
Cherry Red |
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The Danse Society est un groupe anglais formé dans le Yorkshire, connu d'abord sous le nom de Danse Crazy, puis sous ce nom en 1981. Ils jouent en septembre 1979 au Festival Futurama Two à Leeds, avec notamment Joy Division, Cabaret Voltaire, A Certain Ratio, OMD , Public Image Limited, Soft Cell. Le groupe se compose de Steve Rawlings (chant), Paul Nash (guitares), Lyndon Scarfe (claviers), Tim Wright (basse) et Paul Gilmartin (batterie). The Danse Society se sépare en 1987.
Un groupe de plus de post-punk/cold-wave/new-wave/gothique venu du Nord de l'Angleterre et apparu fin années 70-début des années 80 me direz vous !?
Certes, The Danse Society s'inscrit dans ce "mouvement" ou "genre" (qu'il faudrait d'ailleurs mettre au pluriel), mais il fut infiniment riche et varié, et le groupe s'en démarquait.
Avec Heaven Is Waiting, sorti en février 1984, on avance en terrain connu, mais le voyage n'est pas exempt de surprises... Le groupe possède ce charme indéfinissable qui est peut-être consubstantiel à la diversité de ses influences, allant de la pop au punk, du disco au funk (ces deux derniers genres avec parcimonie quand même...). Ils ont toujours rejeté l'étiquette "gothique" qu'on leur a attribué – comme tous les groupes majeurs de ce "mouvement" d'ailleurs...
Le chant est parfaitement maîtrisé et original, la guitare et la basse assez typiques des genres évoqués précédemment, ainsi que la batterie, qui se fait parfois tribale – mais ils n'étaient pas les seuls à jouer de la sorte à l'époque dans ces mouvements. En ce qui me concerne, la surprise vient plutôt de l'utilisation du synthé – instrument que je n'aime pas du tout –, qui se révèle d'une rare inventivité.
On sent le groupe perfectionniste – les compositions et les arrangements sont soigneusement travaillés –, ce qui ne l'empêche pas de garder sa fraîcheur et sa spontanéité. Mais il a le don de distiller des atmosphères mystérieuses ou mélancoliques, voluptueuses ou menaçantes, à la fois denses (sans mauvais jeu de mots) et légères, sombres et lumineuses.
L'un des surprises de l'album est la reprise de "2000 Light Years From Home" des Rolling Stones (de l'album Their Satanic Majesties Request, 1967), titre rarement repris, et ici dans une version très différente, et que je trouve encore supérieure à l'originale, avec son synthé fantomatique, ses percussions, son chant distancié, son ambiance magique et son refrain entêtant.
Le label Cherry Red Records a eu l'excellente idée de rééditer l'album en CD en 2002 avec cinq titres inédits, tous très bons, surtout le somptueux "Arabia", certainement le meilleur morceau du groupe, ce qui en rend l'acquisition encore plus indispensable.
Un groupe de plus de post-punk/cold-wave/new-wave/gothique venu du Nord de l'Angleterre et apparu fin années 70-début des années 80 me direz vous !?
Certes, The Danse Society s'inscrit dans ce "mouvement" ou "genre" (qu'il faudrait d'ailleurs mettre au pluriel), mais il fut infiniment riche et varié, et le groupe s'en démarquait.
Avec Heaven Is Waiting, sorti en février 1984, on avance en terrain connu, mais le voyage n'est pas exempt de surprises... Le groupe possède ce charme indéfinissable qui est peut-être consubstantiel à la diversité de ses influences, allant de la pop au punk, du disco au funk (ces deux derniers genres avec parcimonie quand même...). Ils ont toujours rejeté l'étiquette "gothique" qu'on leur a attribué – comme tous les groupes majeurs de ce "mouvement" d'ailleurs...
Le chant est parfaitement maîtrisé et original, la guitare et la basse assez typiques des genres évoqués précédemment, ainsi que la batterie, qui se fait parfois tribale – mais ils n'étaient pas les seuls à jouer de la sorte à l'époque dans ces mouvements. En ce qui me concerne, la surprise vient plutôt de l'utilisation du synthé – instrument que je n'aime pas du tout –, qui se révèle d'une rare inventivité.
On sent le groupe perfectionniste – les compositions et les arrangements sont soigneusement travaillés –, ce qui ne l'empêche pas de garder sa fraîcheur et sa spontanéité. Mais il a le don de distiller des atmosphères mystérieuses ou mélancoliques, voluptueuses ou menaçantes, à la fois denses (sans mauvais jeu de mots) et légères, sombres et lumineuses.
L'un des surprises de l'album est la reprise de "2000 Light Years From Home" des Rolling Stones (de l'album Their Satanic Majesties Request, 1967), titre rarement repris, et ici dans une version très différente, et que je trouve encore supérieure à l'originale, avec son synthé fantomatique, ses percussions, son chant distancié, son ambiance magique et son refrain entêtant.
Le label Cherry Red Records a eu l'excellente idée de rééditer l'album en CD en 2002 avec cinq titres inédits, tous très bons, surtout le somptueux "Arabia", certainement le meilleur morceau du groupe, ce qui en rend l'acquisition encore plus indispensable.
Très bon 16/20 | par Gaylord |
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