The Snake The Cross The Crown
Cotton Teeth |
Label :
Equal Vision |
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Il paraît que la première fois est toujours la plus dure. Et bien me voilà servi, première chronique et je ne sais pas par quel bout commencer. Pourtant j'ai bien trouvé quel album chroniquer. Encore que j'avoue avoir pas mal ramé sur ce coup là. Figurez-vous qu'après avoir parcouru des dizaines de chroniques parfaitement ficelées auxquelles je ne trouvais rien de mieux à ajouter, d'un coup je me rends compte que je suis en train d'écouter l'album Cotton Teeth de The Snake The Cross The Crow. Ça doit bien faire 2 mois qu'il tourne dans ma platine. Je fais une recherche sur ce site. Oh mon dieu. Aucune chronique sur cet album!? Je suis à la fois excité et effondré. Excité parce que je tiens ma première. Mais dépité car personne avant moi ne s'est attardé sur ce magnifique album.
Peu importe allez je me lance, bon sang je suis sacrément enthousiaste!
Pourtant à partir de là les choses se corsent vraiment pour le débutant que je suis. Comment mettre des mots sur ces mélodies qui me font tant vibrer? Comment exprimer l'inexprimable?
Quand soudain j'entends ces mots lumineux résonner dans ma tête : 'la force tu dois utiliser'. Mince Yoda c'est pas le moment!
Et tout d'un coup une autre voix, plus mélodieuse, apparait : 'I, I wanna live on a stage. I wanna play the guitar, and I wanna get paid'. Ah, mon cd qui repart à zéro. Et alors j'en oublie quasiment cette chronique et me met à chanter à pleins poumons ces quelques paroles du titre d'ouverture "Cakewalk". Un véritable hymne folk, le genre de tube que vous chanteriez le matin en ouvrant une boite de Ricoré, c'est pour dire. Et arrive le solo de guitare! Oh mes aïeux un de ces solos de guitare. Tout ce qu'il y a de plus simple, ultra efficace. Ça me rappelle la fois où tout le bureau me regardait bizarrement tandis que je massacrais le solo de la chanson "Cotton Teeth" en air-guitar. A moins que ça ne soit sur "Electronic Dream Plant"...
Je vais reprendre un peu mon sérieux sinon je n'arriverai jamais au bout de cette chronique, et surtout il faut que les collègues arrêtent de me regarder avec cet air louche...
Donc comme je vous le disais Cotton Teeth est le genre d'album qui vous rentre dans la tête dés la première écoute et revient vous hanter durant toute la journée. Des titres sautillants "The Great American Smokeout" et "Gypsy Melodies" du début d'album, au plus intimiste "Maps", cet album oscille avec une incroyable fraîcheur entre des chants qu'on hurle en meute quand la fête bat sont plein, et des ballades au coin du feu. Chaque chanson transpire de la même chaleur, les guitares et les voix fusionnent puis se séparent pour mieux respirer, toujours portées par une batterie sûre dans l'hésitation.
C'est à ça qu'on reconnait les grands albums, à une tension calculée mais terriblement naturelle, qui atteint ici des sommets dans le titre "Floating In & Out", à vous faire dresser les poils sur les bras.
Jusqu'à l'explosion finale de "Back To The Helicopter" en guise d'exutoire, Cotton Teeth est un sans-faute, un rayon de soleil à écouter sans modération qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige, et même sur la route de la plage en plein été : intemporel.
Par souci d'honnêteté -conscience professionnelle si j'ose dire- je ne mettrai pas 20 à cet album, et épuisé par la rédaction de cette chronique, je m'en vais me ressourcer en écoutant le prédécesseur de Cotton Teeth, le tout aussi stimulant Mander Salis.
Peu importe allez je me lance, bon sang je suis sacrément enthousiaste!
Pourtant à partir de là les choses se corsent vraiment pour le débutant que je suis. Comment mettre des mots sur ces mélodies qui me font tant vibrer? Comment exprimer l'inexprimable?
Quand soudain j'entends ces mots lumineux résonner dans ma tête : 'la force tu dois utiliser'. Mince Yoda c'est pas le moment!
Et tout d'un coup une autre voix, plus mélodieuse, apparait : 'I, I wanna live on a stage. I wanna play the guitar, and I wanna get paid'. Ah, mon cd qui repart à zéro. Et alors j'en oublie quasiment cette chronique et me met à chanter à pleins poumons ces quelques paroles du titre d'ouverture "Cakewalk". Un véritable hymne folk, le genre de tube que vous chanteriez le matin en ouvrant une boite de Ricoré, c'est pour dire. Et arrive le solo de guitare! Oh mes aïeux un de ces solos de guitare. Tout ce qu'il y a de plus simple, ultra efficace. Ça me rappelle la fois où tout le bureau me regardait bizarrement tandis que je massacrais le solo de la chanson "Cotton Teeth" en air-guitar. A moins que ça ne soit sur "Electronic Dream Plant"...
Je vais reprendre un peu mon sérieux sinon je n'arriverai jamais au bout de cette chronique, et surtout il faut que les collègues arrêtent de me regarder avec cet air louche...
Donc comme je vous le disais Cotton Teeth est le genre d'album qui vous rentre dans la tête dés la première écoute et revient vous hanter durant toute la journée. Des titres sautillants "The Great American Smokeout" et "Gypsy Melodies" du début d'album, au plus intimiste "Maps", cet album oscille avec une incroyable fraîcheur entre des chants qu'on hurle en meute quand la fête bat sont plein, et des ballades au coin du feu. Chaque chanson transpire de la même chaleur, les guitares et les voix fusionnent puis se séparent pour mieux respirer, toujours portées par une batterie sûre dans l'hésitation.
C'est à ça qu'on reconnait les grands albums, à une tension calculée mais terriblement naturelle, qui atteint ici des sommets dans le titre "Floating In & Out", à vous faire dresser les poils sur les bras.
Jusqu'à l'explosion finale de "Back To The Helicopter" en guise d'exutoire, Cotton Teeth est un sans-faute, un rayon de soleil à écouter sans modération qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige, et même sur la route de la plage en plein été : intemporel.
Par souci d'honnêteté -conscience professionnelle si j'ose dire- je ne mettrai pas 20 à cet album, et épuisé par la rédaction de cette chronique, je m'en vais me ressourcer en écoutant le prédécesseur de Cotton Teeth, le tout aussi stimulant Mander Salis.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Unsocial eh |
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