Dntel
Dumb Luck |
Label :
Moshi Moshi |
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Jimmy Tambollero manipule plusieurs projets à la fois, en groupe pour The Postal Service ou encore Figurine, c'est un second effort personnel sous le nom de Dntel qui nous intéresse aujourd'hui. Là où son premier album, Life Is Full Of Possibilities était rempli de plages quasi-uniquement instrumentales pour délivrer une musique électronique plutôt planante, pour Dumb Luck, c'est à un tout autre projet que nous avons le droit, on est ici plus proche de The Postal Service dans les ambiances créées, il y a d'abord beaucoup plus de chant et aussi une musique plus orientée folk couplé bien entendu aux grouillement électroniques dont on l'a l'habitude, il parait qu'on appelle cela de façon très originale du folktronica.
Jimmy a aussi eu la bonne idée d'inviter une foule conséquente de ses amis, puisque en fait l'homme ne sera seul que sur le premier morceau éponyme de l'album qu'il ouvre d‘ailleurs merveilleusement bien dans une ambiance planante. La liste des invités est assez prestigieuse et vient rendre la pareille aux collaborations de Dntel pour leurs propre groupes, on retrouve donc entre autre les américains de Grizzly Bear, les allemands de Lali Puna, Jenny Lewis de Rilo Kiley, Fog, Conor Oberst de Bright Eyes... prestigieuse je vous ai dit.
Tous ces artistes en plus d'ajouter leur voix, apportent avec eux leur univers musical, ainsi "To A Fault", le duo avec Grizzly Bear sera parcouru par les bidouillages et les harmonies vocales qui font leur charme. "I'de Like To Know" avec Lali Puna sera plutôt minimaliste et doux, à noter les délicieuse petites touches de piano qui viennent réchauffer un beat très froid. L'utilisation des nombreux instruments de Jimmy désert particulièrement bien les artistes invités, quelques touches de guitare folk par là, un vieux synthé pourri dans un coin et une manipulation du son très efficace avec des effets qui viennent enrichir une mélodie toujours simple, mais toujours d'une grande efficacité, mention aussi particulière pour "Breakfast In Bed" avec Conor Oberst. La grande qualité de l'album c'est que même avec autant de collaboration, Dumb Luck réussit à garder son identité et il est très homogène, les ponts entre les morceaux sont mixés de façon à faire un tout. Un morceau comme "Natural Ressource" avec Fog montre les expérimentations que Radiohead aurait pu (du) faire sur In Rainbows. Plutôt de n'être qu'une compilation de collaboration diverses, Dumb Luck est un vrai album, l'ambiance plutôt rêveuse et froide est toujours constante, la diversité des voix et des sonorités de chaque morceaux ne gâchent en rien l'homogénéité de l'album mais semble plutôt le partager en chapitre, le tout racontant une histoire, à vous de trouver laquelle... un rêve, un conte, une liste de courses...non pas la dernière.
Jimmy a aussi eu la bonne idée d'inviter une foule conséquente de ses amis, puisque en fait l'homme ne sera seul que sur le premier morceau éponyme de l'album qu'il ouvre d‘ailleurs merveilleusement bien dans une ambiance planante. La liste des invités est assez prestigieuse et vient rendre la pareille aux collaborations de Dntel pour leurs propre groupes, on retrouve donc entre autre les américains de Grizzly Bear, les allemands de Lali Puna, Jenny Lewis de Rilo Kiley, Fog, Conor Oberst de Bright Eyes... prestigieuse je vous ai dit.
Tous ces artistes en plus d'ajouter leur voix, apportent avec eux leur univers musical, ainsi "To A Fault", le duo avec Grizzly Bear sera parcouru par les bidouillages et les harmonies vocales qui font leur charme. "I'de Like To Know" avec Lali Puna sera plutôt minimaliste et doux, à noter les délicieuse petites touches de piano qui viennent réchauffer un beat très froid. L'utilisation des nombreux instruments de Jimmy désert particulièrement bien les artistes invités, quelques touches de guitare folk par là, un vieux synthé pourri dans un coin et une manipulation du son très efficace avec des effets qui viennent enrichir une mélodie toujours simple, mais toujours d'une grande efficacité, mention aussi particulière pour "Breakfast In Bed" avec Conor Oberst. La grande qualité de l'album c'est que même avec autant de collaboration, Dumb Luck réussit à garder son identité et il est très homogène, les ponts entre les morceaux sont mixés de façon à faire un tout. Un morceau comme "Natural Ressource" avec Fog montre les expérimentations que Radiohead aurait pu (du) faire sur In Rainbows. Plutôt de n'être qu'une compilation de collaboration diverses, Dumb Luck est un vrai album, l'ambiance plutôt rêveuse et froide est toujours constante, la diversité des voix et des sonorités de chaque morceaux ne gâchent en rien l'homogénéité de l'album mais semble plutôt le partager en chapitre, le tout racontant une histoire, à vous de trouver laquelle... un rêve, un conte, une liste de courses...non pas la dernière.
Bon 15/20 | par X_Keyser José |
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