Joey Ramone
Don't Worry About Me |
Label :
Sanctuary |
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Joey Ramone nous aura déjà fait pleurer comme des madeleines à sa mort en juin 2001, ce premier album solo posthume nous brise à nouveau le coeur un an plus tard. Difficile de savoir si Don't Worry About Me fut composé avec la mort en arrière pensée mais beaucoup de morceaux voient leur impact démultiplié avec cet évènement tragique en toile de fond.
Il y a déjà le nom de l'album et tout un paquet de titres de morceaux : "Stop Thinking About It", "I Got Knocked Down" et bien sûr la reprise de Louis Armstrong "What A Wonderful World". Comme si Joey voulait nous consoler avec ce disque. Mais de réentendre ce grand dadais et ses paroles naïves et touchantes fait plutôt l'effet inverse sur le coup. Mais une fois ce cap passé, on relativise en se rendant compte que les sensations éprouvées sont dans la droite lignée de tous les albums des Ramones, leur aspect direct et humble permet de faire le point. Ce gars n'est-il pas l'exemple à suivre en termes de courage et de détermination ? Malgré tous les bâtons que la vie lui a mis dans les roues, il a toujours su faire face, devenant même une des figures les plus emblématiques et incontournables du rock. Enfance chaotique, dans un quartier de New-York mal famé, atteint de troubles obsessionnels compulsifs et du syndrome de Marfan (d'où sa taille) qui ne lui facilite pas sa vie sociale. Ajoutons à cela les travers de la drogue et les frasques d'une vie de marginale. Joey Ramone est le résultat parfait du proverbe punk "Born to lose, live to win". Ecouter ce disque, ou les albums des Ramones, fait l'effet d'une thérapie des plus efficaces les jours de blues. Testé et approuvé, je peux en témoigner ! Les disques des Ramones devraient être remboursés par la sécu...
Musicalement parlant, ce disque ne casse pourtant pas des briques. Il s'inscrit dans la droite lignée des derniers albums des Ramones, hormis le fait qu'il manque les ‘tubes' de Dee Dee. Certains morceaux sont tout de même très agréables à écouter grâce à la patte ‘pop' de Joey. Ses lignes de chant sur "Stop Thinking About It", "Like A Drug I Never Did Before" ou la magnifique ballade "Searching For Something" ne dépareillent pas face aux meilleurs morceaux des Ramones sortis après les années 1980.
Ses paroles sont toujours empruntes de cette spontanéité que certains n'hésitent pas à taxer de bêtise. Mais qu'il déclare sa flamme à la journaliste économiste Maria Bartiromo, qu'il avoue son incompréhension face aux changements mondiaux, qu'il parle de sa nostalgie ou de son état de malade, il reste fidèle à cette honnêteté naturelle qui fait son charme depuis plus de 25 ans. Don't Worry About Me est peut-être faible musicalement mais sa valeur est toute autre...
Pour le seconder, Daniel Rey est toujours derrière les manettes et joue également toutes les guitares. La partie rythmique est assurée à la basse par Andy Shernoff des Dictators et à la batterie par Frank Funaro et Marky Ramone sur la moitié des morceaux. A noter également la présence des Misfits sur la reprise de "1969" des Stooges.
Malgré le retour en force du rock depuis sa mort (tiens, tiens...), Joey Ramone reste assez effacé dans une industrie musicale dirigée par des costards cravates dépourvus de toute notion artistique. A part utiliser certains de ses morceaux pour vendre des nouilles ou de la lessive, la reconnaissance qu'il mérite tarde à venir. On se consolera en pensant aux centaines de personnes qui ont décidé de prendre des instruments et de monter un groupe dans le garage de Mémé en suivant son exemple. Même si se sont ces groupes qui recueillent ce qu'il a semé, ils resteront toujours dans l'ombre du grand Joey Ramone.
Il y a déjà le nom de l'album et tout un paquet de titres de morceaux : "Stop Thinking About It", "I Got Knocked Down" et bien sûr la reprise de Louis Armstrong "What A Wonderful World". Comme si Joey voulait nous consoler avec ce disque. Mais de réentendre ce grand dadais et ses paroles naïves et touchantes fait plutôt l'effet inverse sur le coup. Mais une fois ce cap passé, on relativise en se rendant compte que les sensations éprouvées sont dans la droite lignée de tous les albums des Ramones, leur aspect direct et humble permet de faire le point. Ce gars n'est-il pas l'exemple à suivre en termes de courage et de détermination ? Malgré tous les bâtons que la vie lui a mis dans les roues, il a toujours su faire face, devenant même une des figures les plus emblématiques et incontournables du rock. Enfance chaotique, dans un quartier de New-York mal famé, atteint de troubles obsessionnels compulsifs et du syndrome de Marfan (d'où sa taille) qui ne lui facilite pas sa vie sociale. Ajoutons à cela les travers de la drogue et les frasques d'une vie de marginale. Joey Ramone est le résultat parfait du proverbe punk "Born to lose, live to win". Ecouter ce disque, ou les albums des Ramones, fait l'effet d'une thérapie des plus efficaces les jours de blues. Testé et approuvé, je peux en témoigner ! Les disques des Ramones devraient être remboursés par la sécu...
Musicalement parlant, ce disque ne casse pourtant pas des briques. Il s'inscrit dans la droite lignée des derniers albums des Ramones, hormis le fait qu'il manque les ‘tubes' de Dee Dee. Certains morceaux sont tout de même très agréables à écouter grâce à la patte ‘pop' de Joey. Ses lignes de chant sur "Stop Thinking About It", "Like A Drug I Never Did Before" ou la magnifique ballade "Searching For Something" ne dépareillent pas face aux meilleurs morceaux des Ramones sortis après les années 1980.
Ses paroles sont toujours empruntes de cette spontanéité que certains n'hésitent pas à taxer de bêtise. Mais qu'il déclare sa flamme à la journaliste économiste Maria Bartiromo, qu'il avoue son incompréhension face aux changements mondiaux, qu'il parle de sa nostalgie ou de son état de malade, il reste fidèle à cette honnêteté naturelle qui fait son charme depuis plus de 25 ans. Don't Worry About Me est peut-être faible musicalement mais sa valeur est toute autre...
Pour le seconder, Daniel Rey est toujours derrière les manettes et joue également toutes les guitares. La partie rythmique est assurée à la basse par Andy Shernoff des Dictators et à la batterie par Frank Funaro et Marky Ramone sur la moitié des morceaux. A noter également la présence des Misfits sur la reprise de "1969" des Stooges.
Malgré le retour en force du rock depuis sa mort (tiens, tiens...), Joey Ramone reste assez effacé dans une industrie musicale dirigée par des costards cravates dépourvus de toute notion artistique. A part utiliser certains de ses morceaux pour vendre des nouilles ou de la lessive, la reconnaissance qu'il mérite tarde à venir. On se consolera en pensant aux centaines de personnes qui ont décidé de prendre des instruments et de monter un groupe dans le garage de Mémé en suivant son exemple. Même si se sont ces groupes qui recueillent ce qu'il a semé, ils resteront toujours dans l'ombre du grand Joey Ramone.
Sympa 14/20 | par Abe-sapien |
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