Atom Rhumba
Amateur Universe |
Label :
OIHUKA |
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Difficile d'étiqueter Amateur Universe : dans cet album, on y trouve de tout, mais peut-être pas pour tout les goûts. Atom Rhumba a su savamment mélanger beaucoup de courants rock velus pour en garder l'essentiel : le pêchu. On trouvera donc du rockabilly, du punk, du rock vintage, du garage, du funk, de la country, du blues énervé, voire un poil de rythme reggae sur certaines pistes.
"Mr Everywhere", premier opus, semble donner le La : une batterie scandée, puis une basse tapée, et puis les grattes, pas ‘unpluggées' du tout. La voix de Robert! débute alors, grave et enraillée, il devient dur de rester en place.
Le deuxième titre donne leur recette du "Home Made Prozak" : visiblement pas fait pour dormir.
A ce moment de l'album, debout sur notre chaise en train de sauter, ces messieurs ne trouvent rien de mieux que de nous apaiser par un morceau bluesy-folk, "Broken Town", qui pourrait rappeler un vieux morceau d'Elvis Presley par exemple. Le trip continue : morceau speed et guitares saturées pour le titre suivant "Body Clock", la voix change et gagne plusieurs octaves, taquinant du Prince sous coke. "Stand up", le chant se racle gravement sur un hymne joyeux avec guitare, piano et saxo. "Amateur Universe", vieux slow avec orgue, quelques cloches et des choeurs. Les titres s'enchaînent et le chaos s'amplifie. Le dernier morceau, "The Vanishing Days", mêle du son country, du blues, de la mandoline et du cuivre à la mode 'banda espagnole' , possible réminiscence des origines basques du groupe, démontrant une dernière fois la capacité du groupe à savoir faire prendre la sauce, peu importe les ingrédients.
Et la galette s'arrête après avoir distillé ce onzième extrait d'essence de bordel pas nécessairement bruyant. On revient alors à soi, en clignant des yeux, dans une position forcément incongrue au milieu de son appart' avec son balai dans les mains en guise de guitare... et on rappuie sur 'Lecture'.
"Mr Everywhere", premier opus, semble donner le La : une batterie scandée, puis une basse tapée, et puis les grattes, pas ‘unpluggées' du tout. La voix de Robert! débute alors, grave et enraillée, il devient dur de rester en place.
Le deuxième titre donne leur recette du "Home Made Prozak" : visiblement pas fait pour dormir.
A ce moment de l'album, debout sur notre chaise en train de sauter, ces messieurs ne trouvent rien de mieux que de nous apaiser par un morceau bluesy-folk, "Broken Town", qui pourrait rappeler un vieux morceau d'Elvis Presley par exemple. Le trip continue : morceau speed et guitares saturées pour le titre suivant "Body Clock", la voix change et gagne plusieurs octaves, taquinant du Prince sous coke. "Stand up", le chant se racle gravement sur un hymne joyeux avec guitare, piano et saxo. "Amateur Universe", vieux slow avec orgue, quelques cloches et des choeurs. Les titres s'enchaînent et le chaos s'amplifie. Le dernier morceau, "The Vanishing Days", mêle du son country, du blues, de la mandoline et du cuivre à la mode 'banda espagnole' , possible réminiscence des origines basques du groupe, démontrant une dernière fois la capacité du groupe à savoir faire prendre la sauce, peu importe les ingrédients.
Et la galette s'arrête après avoir distillé ce onzième extrait d'essence de bordel pas nécessairement bruyant. On revient alors à soi, en clignant des yeux, dans une position forcément incongrue au milieu de son appart' avec son balai dans les mains en guise de guitare... et on rappuie sur 'Lecture'.
Très bon 16/20 | par Johnny Ryall |
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